Chapitre 1.

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Je m'appelle Ella. J'ai seize ans et je suis passée au lycée. Je suis dans la même classe que ma meilleure amie, on a eu de la chance de tomber toutes les deux. Une chance sur neuf. Neuf pour les classes de Seconde. Elle s'appelle Carly. On se connaît depuis qu'on est en primaire et on a toujours été dans la même classe. C'est pas cette année que ça allait changer.

Carly, je l'adore. C'est pas elle le problème. Le vrai problème, c'est son grand frère, Michael. Lui, c'est un vrai connard. On s'embrouille en moyenne, trois fois par semaine. Le nombre de fois que je vais chez Carly en fait. Mais là, c'est les vacances de la Toussaint, donc je passe tout mon temps avec Carly. Mais son frère est toujours la pour nous « surveiller ». On est plus des gamines, on a plus besoin d'un baby-sitter. Surtout quand c'est quelqu'un que je ne supporte pas.

Hier, avec Carly, nous sommes allées à la plage. Michael était là, évidemment. Il ne nous lâche jamais. On a voulu aller se baigner mais il ne voulais pas parce que c'est « trop dangereux ».C'était la zone surveillée, c'est pas dangereux là-bas. Je crois qu'il est un peu trop protecteur avec sa sœur. Et comme c'est ma meilleure amie, je me le coltine aussi. Jamais je ne peux être tranquille avec Carly, sauf quand on est au lycée.

Le truc, c'est que Michael est de deux ans notre aîné. Donc forcément, il est dans le même lycée que nous. Mais l'année prochaine, on en sera débarrassé.

Ce soir, il y a le match de foot de Michael. Évidemment, je ne voulais pas y aller. Mais Carly a insisté pour que j'y aille avec elle. Franchement, résister à Carly, c'est juste impossible. Autant dire oui tout de suite. Sinon, elle va forcer pendant dix jours. Mais je l'aime quand même.

On est arrivé dans le stade quand Carly a aperçu son frère entrain de s'entraîner. On était dans les premières, et Carly voulais absolument lui souhaiter bonne chance. Je l'ai accompagnée le voir, avec réticence évidemment.

Elle commence à lui faire tout un speech sur le fait de bien resté concentré.

- Je te préviens, si tu te retourne une seule fois vers le public pour regarder les gens, je viens sur le terrain et te met une gifle. C'est clair ?

Elle crie presque quand elle le dit.

- Non, moi c'est Michael, répond-t-il bêtement.

Il rigole à sa propre blague. On est à peine arrivé que je veux déjà partir. Il commence sérieusement me taper sur le système.

Le match va bientôt commencer et les gens commencent à arrivés. Nous allons donc nous assoir dans les gradins du stade, au niveau le plus bas, pour Carly qui veut voir si son frère est bien concentré. Moi, j'aurais tout fait pour ne pas le voir. Je voulais m'assoir au fond, mais elle s'est plaint qu'on ne verrais rien. Où plutôt, qu'on ne verrais pas son frère. En fait, il n'y a pas beaucoup de différences entre « rien » et Michael, quand on y pense.

Le match commence, et tous les joueurs arrivent en courant des deux côté du terrain. Je ne m'y connais pas beaucoup en foot donc je ne connais pas les règles. A vrai dire, le foot ne m'a jamais vraiment intéressé. Le fait que des hommes, ou des femmes, courent après une balle pour la lancer dans un filet, je trouve ça ridicule. L'escalade c'est plus intéressant. C'est mon sport préféré, d'ailleurs. J'en fait depuis que j'ai sept ans. J'ai commencé un an avant de connaître Carly.

L'équipe de Michael à dû marquer, car Carly s'est levée d'un coup et a commencé a crier « Ouais, Michael ! T'es trop fort ! ». Tout fier de lui, Michael commence à danser sur le terrain. Mais il ne voit pas arriver le joueur adverse qui fonce sur lui pour le plaquer. Moi, je trouve ça très marrant, pas Carly. Elle a commencé à lui crier dessus à distance en disant « Je t'avais dit de ne pas te retourner, tu ne m'écoutes jamais de toute façon ! ».J'avais envie de lui répondre que c'est normal qu'il ne l'est pas écouté. C'est Michael après tout.

En parlant du loup, il vient à nouveau de marquer un but.

Le match se termine dans dix minutes, et l'équipe de Michael gagne deux à zéro. C'est peut-être un abruti de première, mais n'empêche qu'il est vachement fort au foot. C'est le premier et dernier compliment que je lui fait. Je vais avoir l'habitude de lui en faire sinon.

L'étincelle [enemies to lovers]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant