Chapitre 5.

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Je suis partie en quatrième vitesse. Je suis encore en pyjama. Je n'ai même pas pris la peine de prendre mon vélo, je suis partie en courant, pas le temps.

Généralement, lorsque Carly m'envoie un message au milieu de la nuit, c'est soit parce qu'elle a besoin d'aide, soit qu'elle veut m'appeler pour parler de Hugo. Là, elle a besoin de moi. Peu importe ce que c'est, je serais toujours là pour l'aider, même si c'est parce que son chien à ramené de la boue dans la maison.

Il n'est que quatre heures cinquante-neuf lorsque j'arrive chez elle. Je n'ai pris que cinq minutes pour arriver en courant, c'est un record. Lors de ma course, je l'ai appelé pour lui demander où elle était, afin de la trouver sans difficultés. Elle m'a dit qu'elle était dans le garage. Dès que je suis arrivée, je suis directement rentrée dans la porte du garage. Littéralement. Elle n'était pas déverrouiller donc je me suis fait très mal au nez.

Outre ma douleur, je recule et met un grand coup de pied dans la porte. Elle s'ouvre en grand devant moi, et je rentre. C'est très sombre. Je parle pour savoir où elle est.

- Carly ? Tu es là ? Tu m'as envoyé un message en urgence.

Je n'entends pas de bruit, donc j'avance de plus en plus jusqu'à arriver au niveau des voitures. Je me faufile entre la Mercedes et le 4x4 de ses parents, et j'avance un peu plus.

D'un coup, les lumières s'allument et je vois Carly avec un canon à confettis et un chapeau en forme de cône décoré. Je vois aussi un gâteau sur la petite table à côté.

- JOYEUX ANNIVERSAIRE ELLA ! s'écrie ma meilleure amie en faisant exploser le canon.

Une musique se lance ensuite. Une musique de fête. Mon anniversaire. J'aurais dû m'en douter. On est le vingt-sept, après tout. J'aime bien mon anniversaire, je reçois des cadeaux de ma famille et de mes amis et on mange du gâteau, bien que je n'en mange pas habituellement. Mais ce que je déteste par dessus tout, ce sont les fêtes surprise. Et ça, je suis à cent pourcents sûre qu'elle le sait, vu le nombre de fois que je lui a répété.

Je ne sais pas ce qu'il lui est passé par l'esprit pour m'avoir fait ça, elle pensait sûrement que cette année cela allait changer. Et bien non. Mais j'apprécie le geste.

- Ça y est, tu as officiellement seize ans ! me lance-t-elle.

- Oui, ça je sais merci. Mais tu sais bien que je déteste les surprises.

- Je me suis dit que les seize années d'une personne, on ne pouvait que les fêter.

- D'accord.

Je vois bien, par ma réponse froide, que je l'ai blessée. Je dois rattraper le coup.

- Même si je n'aime pas les surprises, je suis contente que tu ai pensé à moi.

- C'est vrai ? Merci ! J'ai pris du temps à faire ce gâteau.

Elle me pointe du doigt le gâteau posé sur la table. Dessus y est inscrit quelque chose : Joyeu aniverssaire Ella. L'orthographe n'a jamais été son fort, ça me fait rire. Mais elle a bien écris mon prénom.

On commence à manger le gâteau au chocolat, lorsque son frère arrive dans le garage.

- Salut les filles, je crois remarqué qu'il y a un anniversaire par ici, dit-il en me regardant dans les yeux.

- Oui, c'est l'anniversaire de Ella, répond Carly.

- OK, et bien joyeux anniversaire Ella.

- Merci Michael.

- Je peux ? Dit-il en montrant le gâteau.

- Non, désolé, je l'ai fait rien que pour Ella et moi.

- Oh, aller. Juste une part, insiste-t-il.

- J'ai dis non ! Va te recoucher, crie-t-elle.

- Bon OK, c'est bon.

Il fait demi-tour vers la porte. Il se retourne et me fais un clin d'œil. Il part ensuite se recoucher. Il est bizarre, et plus que d'habitude.

L'étincelle [enemies to lovers]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant