Chapitre 7.

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On est dans le parc et on entend que les lumières s'éteignent et que les portes se ferment. On décide donc de sortir du bac à mousse et de rallumer les lumières.

- Wow, le parc est immense ! Crie-t-elle.

- Hé ! Ne crie pas trop fort au cas-où quelqu'un n'est pas encore sorti.

- Vous, là ! S'écrie une voix familière.

- Je te l'avais dit, cours ! dis-je paniquée.

Au lieu de courir avec moi, Carly court en direction de la personne qui nous a vu et lui fait... la bise ? Oh non, c'est Michael. Moi qui pensait qu'il ne serais pas avec nous.

- Michael ? Mais qu'est ce que tu fais là ? Lui dis-je.

- Vous croyez que vous allez être les seules à vous amusez ? Nous demande-t-il.

- Pour le coup, oui, répondis-je froidement.

- Et bien, tu avais tort. Je suis avec vous maintenant. Et là, difficile de faire marche arrière, dit-il fier de lui.

- Mais comment tu as fait ? Tu étais resté dans la voiture, intervient Carly.

- Je suis rentré après vous une fois que vous aviez disparu derrière la porte. Je suis parti me cacher dans l'Air Bag. Je me suis allongé entre le mur et l'Air Bag, et il ne m'ont pas vu.

- Malin, malin.

- Malin ? Dis-je énervée, maintenant on va devoir rester toute la nuit avec lui.

- Je sais bien, mais si je perds la mémoire, je veux faire toutes les activités avec les deux personnes que je préfère. Toi et mon frère.

- Bon, je veux bien faire une exception.

- Génial, alors on va sauter maintenant ? Dis Michael, enjoué.

- C'est parti ! Crie Carly.

Carly va sauter mais j'interpelle Michael pour lui parler.

- Pourquoi tu ne me l'a pas dit ?

- Pour ? Répond-t-il toujours de son air suffisant.

- Son Alzheimer

- Elle voulait te le dire en personne.

- Sauf que ça fait plus d'un an. Tu t'es pas dit « Tiens, je vais peut-être mettre sa meilleure amie au courant » ?

- Ça m'est déjà traversé l'esprit. Mais je savais que si je le faisais, elle me détesterais. Ça ne se voit pas comme ça, mais je tiens énormément à elle.

- T'es pas le seul, Michael, lui répondis-je froidement.

Sur ces mots je pars rejoindre Carly, lui dit de s'arrêter de sauter et la prends dans mes bras. Cette étreinte dure bien une minute avant qu'elle ne s'éloigne.

- Un câlin ? Toi, faire des câlins ? Me dit-elle étonnée.

- Écoute, dans moins d'une semaine tu auras perdu la mémoire, je dois faire avec toi toutes les choses que tu as toujours rêver de faire. Pour toi. Me faire un câlin est un privilège, je te préviens, dis-je en rigolant. Et ce ne sera pas tout le temps comme ça. Mais je veux profiter de toi avant de te perdre à tout jamais, lui dis-je en souriant.

- Je... Je ne sais pas quoi dire... A part merci, merci beaucoup.

- Pourquoi ?

- D'avoir été là pour moi depuis qu'on a huit ans. D'avoir toujours été à mes côtés et de ne m'avoir jamais lâché.

- Tu ne dois pas me remercier. C'est normal. Tu... tu es ma sœur.

- Michael est ton frère ?

- Carly, gâche pas tout s'il te plaît.

Elle se met à rigoler et je fais de même. Elle essaye de me reprendre dans ses bras mais je me recule. Faut pas abusé non plus.

- Hé, j'ai dis quoi ? Pas tout le temps les câlins.

- Désolé.

On rigole de nouveau puis repartons sauter partout. Carly court vers son frère et lui fait un câlin. Après ça, Michael vient me voir et me remercie. Pourquoi ? Je me demande la même chose.

L'étincelle [enemies to lovers]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant