Chapitre 16.

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- Tu as perdu la tête ? Pourquoi es-tu allé si vite ?

- J'étais énervé, Ella.

- Mais contre quoi ? Demandais-je, énervée.

- Contre toi, me dit-il très sèchement.

Je ne sais absolument pas comment répondre à ça. Pourquoi aurait-il pu être énervé contre moi, à cause de mes paroles ? Non. Rien ne l'atteint jamais, donc pourquoi j'en serai la cause.
Je décide donc de m'en aller et de le laisser tranquille.

- Bah, tu ne restes pas avec lui ? me dit ma mère.

- Non, maman. Je préfère le laisser seul. Il est encore mal en point.

- Bien, je te dépose et tu vas manger. Je vais passer chez Carole pour voir si elle va bien.

- Tu lui passera le bonjour.

Maman me dépose et repart tout de suite après. Après la mort de Carly, elle est énormement aller chez eux pour prendre des nouvelles de Carole, elle l'a très, très mal vécu. Ce n'est pas la seule d'ailleurs, mais ma mère préfère savoir l'état de la mère de ma meilleure amie que de sa propre fille. Depuis sa mort, je suis au plus bas, vraiment. Je ne me rappelle pas d'une seule fois où elle m'aurais demandé si j'allais bien, mis à part le jour de sa mort et de son enterrement.

Je n'ai pas très faim, pour être honnête. Je vais juste boire un peu d'eau et aller me coucher. Je repense trop à ce que Michael m'a dit. Je l'aurais autant blessé que ça ? Non, c'est un homme fort. Enfin, je crois.

Je monte dans ma chambre puis m'allonge sur mon lit, je repense à Michael. Je l'ai vraiment blessé on dirait, mais pour quelle raison?
Avant même que j'ai pu m'en apercevoir, des larmes dévalaient mes joues. Je pleure ? Mais pourquoi, bordel ? Michael est tellement insignifiant à mes yeux... Peut être pas tant que ça finalement.

Deux jours s'écoulent et il était encore dans le mal, malgré ça, il l'ont laissé partir. Il ne reste plus que 3 jours avant le voyage à Amsterdam et il est en béquille. Je me dirige chez lui après avoir su qu'il était sorti.

- Michael ? T'es là ?

- N'entre pas.

J'entre quand même, je dois vraiment lui parler.

- Si c'est de ma faute que tu as eu ton accident, j'en suis désolé. Je suis vraiment au plus mal depuis la mort de Carly et je ne pensais pas ce que j'ai dis. Dans tous les cas tu n'auras plus à t'inquiéter tu ne me verras plus, je ne te dérangerai plus et je comprendrais si tu ne veux plus m'adresser la parole, dis-je avec les larmes aux yeux.

- Ça me touche ce que tu me dis vraiment, mais c'est la dernière chose que je veux entendre la tout de suite, tu m'a dis des choses qui sont dur à oublier, surtout celle qui sont en rapport avec Carly, je me suis rendue compte que tu avais peut être raison, mais j'ai toujours eu l'impression d'être la pour elle. Je dois t'avouer que quand elle m'a oublié, ça m'a fait très très mal, la raison pour laquelle je suis parti.

- Écoute, je sais que c'était compliqué et ça l'est encore pour nous deux. Mais je pense quand même que si on n'adresse plus la parole, ça va être plus facile.

J'ai aucune envie d'arrêter de lui parler mais j'ai pas le choix. Il me rappelle beaucoup trop ma meilleure amie et je pensais qu'il allait être compréhensif mais pas tant que ça finalement.

Nous nous fixons quelques secondes qui se transforment finalement en minute et je décide enfin à tourner les talons. Je me dirige vers la porte pour sortir de cette maison et j'espère que c'est la dernière fois que je le ferais. J'entends Michael essayer de se lever derrière moi et je l'entends surtout grogner de douleur. Je me retourne par réflex pour l'aider mais il me fait non par un signe de tête. Il se met à parler.

- Ça va être compliqué de plus se parler si on est dans la même chambre à Amsterdam, Ella.

QUOI ? C'est un cauchemar c'est pas possible. J'en ai marre que peu importe les efforts que je veux faire pour me sortir cet idiot de la tête, personne ne voit mes efforts !

- Et si je refuse ?

- Ah non, les chambres sont déjà définie et personne n'a choisi, je te fait savoir que je suis pas ravi non plus.

Je me retourne une fois de plus et je pose ma main sur la poignée. J'espère que c'est deux lits simples, sinon c'est vraiment le pompom.

- Ah oui est au fait, on m'a dit que c'était des lits doubles dans toutes les chambres, dit il avec un air suffisant.

IL LIT DANS MES PENSÉES OU QUOI ? Ça y est, je suis officiellement le plus malheureuse ici.

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 10 ⏰

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L'étincelle [enemies to lovers]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant