Chapitre 22.

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Livilla et moi-même, nous nous dirigeons au appartements de l'Empereur, lorsque nous arrivons devant les portes, j'entends très facilement des gémissements, mais pas de plaisirs, plutôt des gémissements de douleur. Livilla ordonne aux garde de nous laisser passer, c'est ce qu'il font. Nous entrons dans la chambre, je vis avec horreur Drusilla être prise par derrière, des larmes de douleurs coulant le long de ses joues, tandis que Caïus la pénètre avec violence, tout en lui tirant par les cheveux. Cette scène me brise le cœur et j'ai pitié pour Drusilla. C'est alors que Caius me remarque que son regard est à la fois surpris, empli dégoût et de colère, il arrête tout, tout en lâchant les cheveux de sa sœur, avant que Drusilla ouvre les yeux difficilement et couvre sa nudité subitement.

Mais que faîtes-vous ici !! Vous ne voyez pas que...

J'ai besoin de parler à notre frère ! Coupa Livilla la parole sa sœur.

Et cela ne pouvait pas attendre ! Répondit Drusilla.

Je crains que non...

Caïus quitte le lit, avant de regarder Drusilla et de lui ordonner d'une voix grave et dure.

Quitter la chambre.

Caligula, je...

J'ai dit, quitter cette chambre ! Lui répondit Caius brusquement.

Drusilla se rhabilla en quatrième vitesse, avant de m'ordonner de la suivre, mais Livilla, lui répondit d'une voix calme et dure.

Julia reste avec moi...

Cette esclave n'a pas à...

Drusilla !! Je vous ai dit de sortir de cette chambre !!

Drusilla grogna de colère, avant de partir comme une furie.

J'espère que cela en vaut la peine, chère sœur... Dit simplement Caïus d'une voix froide.

Vous devez parler à nos sœurs, cher frère ! Dit Livilla d'une voix pleine détresse.

Et pourquoi donc ? Lui demanda Caïus, tout fronçant les sourcils.

Elle me regarde hésitante, mais je l'encourage d'un regard.

Mon frère, j'ai un amant et il s'appelle Julius... A l'heure actuelle, il est dans les cachots et par la faute de Drusilla et de Agrippine...

Depuis combien de temps ? Lui demanda Caius, tout en lui coupant la parole.

Cela fait maintenant quelques semaines... Lui répondit Livilla d'une voix tremblante.

Donc vous fréquentez un homme, alors que vous partagiez mon lit ? Lui demanda Caïus d'une voix dure.

Cher frère, je vous en prie...

Je devrais vous faire tuer pour cela ma chère...

Ma colère bouillonne de minutes en minutes et cette fois-ci, je n'arrive pas à la contrôler, je comprends rapidement que ce sont les hormones qui me jouent des tours et je lui coupe la parole.

Vous ne lui ferez absolument rien !

Je vous demande pardon, esclave ! Répondit Caius plein de colère.

Vous m'avez très bien entendu, cher Empereur ! Lui répondis-je au tac au tac.

Il s'approche de moi dangereusement, mais je continue de le défier du regard, Livilla quant à elle est totalement tétanisée, mais elle prend son courage à deux mains, avant de se placer devant moi pour me protéger, ce qui surprend Caius et moi par la même occasion.

Que faîtes-vous ?! Lui demanda Caius d'une voix dure.

Je vous empêche de faire quelque chose que vous allez regretter plus tard ! Répondit Livilla.

Avez-vous oublié qu'elle n'est qu'une simple esclave ! Répondit Caius empli de haine.

Vous ne voulez pas savoir pourquoi l'amant de votre sœur est au cachot ?! Demandais-je à l'empereur brusquement.

Cela m'est égal ! Cracha Caius.

Livilla fut déstabilisée par ses propos, voyant son état de faiblesse, je lui dis d'une voix calme et douce.

Laissez-nous... Je vais lui dire exactement pourquoi !

Livilla ne me pose aucune question et s'en va. Lorsque nous sommes enfin seuls. Mes hormones reprennent une fois de plus le dessus. Je m'approche de lui, sans briser le contact visuel, avant de lui dire d'une pleine de colère.

Vous n'êtes qu'un monstre !! Comment osez-vous faire ce genre de chose à votre sœur !!

Cette fois-ci, il perdit patience et m'attrapa par le cou, avant de me plaquer contre le mur situé derrière moi.

N'oubliez pas à qui vous parlez, esclave !

Alors sachez que si vous me tuer, vous tuerais en même temps votre enfant !

Je vis qu'il est momentanément déstabilisé à son tour, avant de lâcher prise, mais il se reprend rapidement, avant de me répondre.

Où il appartient peut-être à quelqu'un d'autre !

Vous insinuer que j'ai couché avec d'autre hommes ?! Lui demandais-je hors de moi.

Je vois que vous êtes intelligente.

Je le gifle de toutes mes forces, avant de lui hurler.

VOUS ÊTES L'HOMME LE PLUS DÉTESTABLE QUE JE CONNAISSE !! ET J'ESPÈRE QUE VOUS IREZ BRÛLER EN ENFER !!!

A Travers Le Temps. Tome 6. L'Âge de Rome.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant