« Fuis-moi », disait-elle souvent, comme un avertissement. Mais il était trop tard. Il avait déjà décidé de la suivre, même si leur amour les emmenait là où tout se mélangeait entre passion et destruction.
L'amour pouvait-il encore survivre quand to...
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Le réveil a été très difficile, j'ai passé la nuit à cogiter. Et j'ai enfin eu réponse à mes questions.
C'est fini, je n'ai qu'une hâte, c'est de rentrer et mettre un terme à tout ça.
Je me précipite sous la douche et enfile un survêtement pour rejoindre les autres.
Nous avons décidé de prendre notre dernier petit-déjeuner tous ensemble avant le départ.
Je prends dans mes bras Eddy qui m'embrasse le front.
Eddy- Ça va ?
J'hoche la tête positivement avant de m'installer à table face à Aaron.
Nos regards en disaient long... très long sur ce qu'on pensait.
Maïssa- Je voulais dire que j'ai passé un agréable séjour avec certains d'entre vous et que j'étais fier d'un certain nombre parmi vous.
On pouvait se passer de ton discours inutile et hypocrite.
Eddy- Temps et salive gaspillés.
Moi- *rire*
Aaron- Je ne vais pas faire un long discours car ça rejoint un peu ce que Maïssa a pu dire, je suis fier de chacun d'entre vous et j'espère que vous continuerez comme ça.
On applaudit et commençons le repas.
Une fois ce petit dej fini, on monte tous récupérer nos valises pour les mettre dans le bus.
Moi- Mais ferme toi putain.
Aaron- Besoin d'aide ?
Sans même me tourner, il avait déjà pénétré dans ma chambre et essayé de fermer ma valise.
Je m'installe sur le lit en le contemplant faire ce travail à ma place.
Aaron- Tu vas me laisser faire tout seul ?
Moi- Je ne t'ai pas demandé de m'aider, tu t'es sollicité tout seul, faut assumer maintenant.
Il rit vite fait, puis a continué de faire toutes ses manipulations pour fermer la valise.
Aaron- Enfin ! T'as mis ton collègue de travail dedans ou quoi.
Moi- J'aurais bien voulu, mais ce n'est pas possible.
Aaron- Bref.
Moi- Là aussi tu vas me faire croire que tu es passé dans chaque chambre pour voir s'ils arrivaient à fermer leurs valises ?
Aaron- Non seulement la tienne.
Mon visage s'est mis à chauffer, j'ai détourné le regard.