AliyahJ'ouvre les yeux difficilement en croisant le regard de Rafael et ses deux toutous qui me fixent comme des abrutis de service.
Rafael- *sourire* Bien dormi ?
Je me contente de le dévisager en signe de réponse, je ne peux plus utiliser la parole, les coups m'ont assez fragilisée comme ça.
Rafael- T'es devenue muette maintenant, c'est drôle ça.
Moi-...
Rafael- Je t'ai apporté de quoi manger, au cas où tu aurais un doute, aucune drogue ou merde du genre ne se cache dedans, j'suis fou mais pas au point d'accélérer ta mort.
Il jette le sachet qui m'a l'air bien rempli à mes pieds et sort de la pièce avec les deux autres.
J'attrape le sachet pour regarder ce qu'il y a à l'intérieur et vois des viennoiseries... mes préféreraient d'ailleurs.
J'en attrape une et les mangent, quitte à mourir maintenant, je prends le risque, il ne me reste que ça à faire.
Une bouchée... aucun effet dit secondaire n'apparaît, je devrais sûrement laisser du temps avant que cela ne fasse effet.
Je continue à déguster mes viennoiseries tout en analysant maintes et maintes fois la pièce où je suis.
Fenêtre fermée à barreaux, aucune vision de dehors ni du ciel.
Aucun contact avec le monde de dehors, aucune notion du temps... rien juste des murs sales et du mobilier en fin de vie.
Élaborer une stratégie de fugue dans cette situation est très compliquée voire impossible.
La porte s'ouvre sur Gabriel.
Si mes yeux pouvaient tirer, il serait mort depuis bien longtemps, tout comme son compatriote Rafael.
Gabriel- Bien manger ?
Moi-...
Gabriel- Ah, tu comptes vraiment plus sortir de sons de ta bouche, c'est ça ?
Moi-...
Gabriel- Tu t'es rendu compte que ta voix te conduisait au coup ?
Oui, et c'est bien ça le problème.
Gabriel- Ok, j'ai compris juste pour te dire que ton repas arrive.
Il sort et referme la porte à clé derrière lui, je souffle en croisant mes bras et les mettant à l'intérieur.
Je me lève d'où je suis et commence à faire les 100 pas.
Moi- Aliyah, réfléchis avec ta tête.
Je cherche des solutions en vain, mais tout me conduit à l'échec.
Je m'arrête et continue d'analyser la pièce, mes yeux tombent sur une commande.
J'ouvre celle-ci et tombe sur des cartons emballés de scotch marron avec une odeur spéciale.
Moi- Ne me dis pas que..
J'attrape un de ses paquets et les porte à mon nez, tous mes sens se sont réveillés face à cette odeur.
Une odeur tellement illicite qu'elle vous donne mal à la tête.
Je continue à fouiller et tombe sur un couteau Suisse, je l'attrape immédiatement et le range dans mon soutif.

VOUS LISEZ
𝐅𝐮𝐢𝐬-𝐦𝐨𝐢.
Romance« Fuis-moi », disait-elle souvent, comme un avertissement. Mais il était trop tard. Il avait déjà décidé de la suivre, même si leur amour les emmenait là où tout se mélangeait entre passion et destruction. L'amour pouvait-il encore survivre quand to...