« Fuis-moi », disait-elle souvent, comme un avertissement. Mais il était trop tard. Il avait déjà décidé de la suivre, même si leur amour les emmenait là où tout se mélangeait entre passion et destruction.
L'amour pouvait-il encore survivre quand to...
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Je me réveille avec les cris de Rafael, dès le matin... je décide de me lever et faire ma toilette.
Je n'ai pas défait mes valises hier soir car je compte bien repartir avec dans quelques heures, avant de dormir j'ai pu tout planifier.
Grâce à l'argent que j'ai gagné avec le défilé et l'argent que Rafael me donnait que j'ai épargné, j'ai pu me trouver un petit studio pour pas longtemps, en attendant j'irai à l'hôtel pour tout finaliser.
Je me précipite sous la douche et ressort aussitôt vêtu de vêtements lambda.
Je descends et constate qu'il n'est pas à la maison, il a dû aller régler un petit truc.
Je m'installe devant la télé accompagné de mon plat du midi, j'espère qu'il ne va pas trop tarder.
(...)
Je sens qu'on me caresse les cheveux, j'ouvre doucement les yeux et lève la tête vers lui qui me regarde en souriant.
Rafael- Bien dormi ?
J'hoche la tête positivement et me détache de son emprise.
Moi- Je t'attendais.
Rafael- Ah bon, pourquoi ?
Moi- Je voulais qu'on parle.
Il me regarde perplexe ne sachant pas de quoi cette discussion aura pour sujet.
Rafael- De quoi veux-tu me parler.
Je me racle la gorge en essayant de trouver les bons mots et qui soient justes.
Moi- Ça fait un petit moment que j'y pense et que je voulais t'en parler.
Rafael- Dis moi.
Moi- J'ai trouvé un petit boulot qui me rapporte plutôt bien et-
Rafael- Attend, attend, t'as trouvé quoi ?
Moi- Un boulot Rafael, je n'allais quand même pas rester à la maison à rien faire.
Rafael- Je t'avais déjà dit que ce n'était pas nécessaire et que tu avais déjà tout ce qu'il te fallait !
Moi- Bref, j'ai trouvé ce petit boulot, comme il me rapporte bien, puis j'ai bien réfléchi et je n'arrive toujours pas à passer outre que ce soit un mariage arrangé, alors je souhaite divorcer, au moins tu n'auras plus de charge.
Sa mâchoire s'est crispée et ses poings se sont fermés, il m'a regardé en rigolant nerveusement et parlant tout seul.
Il me faisait peur à ce moment-là.
Rafael- Tu rigoles, j'espère ? Hein Aliyah ?
Moi- Non, j'estime que je n'ai plus besoin de toi pour subvenir aux besoins de mon père et moi, mais je suis tout de même reconnaissante de ce que tu as fait pour nous.
