Chapitre 20 : Le temps des Adieux

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De retour chez elle, Jessie s'affala sur son canapé lit et sombra.Le lendemain, Jessie était en retard, elle s'empressa d'avaler un petit quelque chose et quitta sonlogement. En chemin, elle repensa au linge sale qu'elle avait oublié de mettre dans la machine à laver ainsi que la vaisselle qui trainait dans l'évier. Peu importe elle règlera ça en rentrant. Arrivée sur son lieu de travail, elle poussa la porte d'entrée du restaurant et fila à toute allure en direction de son vestiaire. Elle avait une petite appréhensionconcernant les confessions de la veille, la patronne avait elle changé d'avis, l'avait elle dénoncée ? 

- Jessie tu peux venir dans la cuisine s'il te plait ? 

- Oui oui j'arrive, avait répondu la jeune fille. 

 Jessie avait rejoint sa patronne dans les cuisines. Sans même qu'elle eut le temps de réagir la patronne l'étreignit de ces bras fort. Un sourire se dessina sur le visage de Callista qui relâcha toute la pression, son visage semblait s'illuminer. Elle était aux anges, elle aurait tout donné pour que letemps s'arrête. Soudain la patronne approcha sa bouche de l'oreille de la jeune fille. 

- Je suis désolé, pardonne moi... 

Jessie leva la tête, regarda au dessus de l'épaule de la femme donnant sur la cour extérieure. Elle y aperçu deux hommes, deux masses qui se rapprochaient, deux corpulences si reconnaissables. 

 - Fuis ! Je vais les retenir un peu s'exclama la patronne. 

 Jessie plongea son regard dans celui de sa délatrice. Elle ne la reconnaissait pas, elle qui était si sûre d'elle, si sévère, Jessie ne voyait qu'une petite fille apeurée et ébranlée par la bêtise qu'elle venait decommettre. Jessie s'extirpa de son emprise et se dirigea vers la sortie. Quand tout à coup elle stoppasa course, s'agenouilla, pris sa tête dans ses mains et poussa un cri. Elle rebroussa chemin et vit lafemme assise au sol telle une âme en peine, tenta de la relever, en vain, elle restait prostrée. Jessie manquait de temps, elle l'enlaça avec toute la tendresse et la bienveillance dont elle était capable,comme pour absoudre, acquitter. Et s'évapora.

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