Icy assignment - Reaper # 2

Chapitre 20

Assise dans mon bureau, je classe les documents par demande, je lis brièvement des trucs auxquels je ne comprends rien. Nous nous échangeons des papiers en haussant les épaules, ni Julia ni moi ne savons de quoi il s'agit, mais je signe quand même. Quand je vois Glenn passer, la porte étant restée ouverte, je l'interpelle.

« Hep ! Où est le bureau du Professeur Dunns ? »

Je suis les indications dans ma carte mentale du bâtiment et, avant qu'il ne poursuive sa route, je pose mes autres questions. Récupérant chaque papiers, nous finissons par le suivre. De part sa fonction, il a aussi des bons de commandes et il en profite pour me les remettre puis nous allons dans le bureau de la direction.

« C'est un peu le fouilli, signe d'un esprit créatif », s'excuse Glenn. Moi, je suis une militaire, tout est rangé à sa place et millimétré. « Voici le carnet pour les commandes manuelles, tout est fait par ordinateur.

— Magnifique ! », soupirais-je.

Je déplace la souris pour voir une barre s'afficher sur l'écran demandant un mot de passe.

« Et ?

— Faites juste « entrée », il n'y a pas de mot de passe, il a toujours peur de ne pas s'en souvenir.

— Parlez de lui au passé, il ne reviendra pas. Bien, je m'installe ici, merci Glenn. »

Je m'installe derrière le bureau, Julia tire une chaise et s'installe à côté de moi.

« Je n'y comprends rien », grognais-je.

« Regarde dans les courriels envoyés, tu aura le modèle de ce qu'il envoie. »

Excellente suggestion.

Du document envoyé nous remontons au fichier et trouvons ce dont nous avons besoin, remplissant toutes les demandes. Julia se lève avant de revenir avec un tas de papier.

« C'est quoi ? D'où ça sort ? », demandais-je en gémissant.

« À côté de la porte, le porte-document. C'est... les commandes de fournitures, papier toilette et autres conneries.

— Vas-y, donne. Moi, je ne fais pas l'inventaire, hors de question ! »

Je complète les demandes avant de faire un copier-coller du courriel précédant, le retravaillant toutefois un peu, complétant la signature avec mon nom, en remplacement de, et j'envoie.

« Tu crois que c'était prudent designer à ton nom ?

— De toute façon j'ai déjà signé des documents, et s'il est quelque part au siège, il vaut mieux qu'il y ai mon nom sur le courriel, ils se demanderont juste qui je suis. Quelqu'un chez NSF sait que je suis là, ils n'ont qu'à se parler.

— Mais tu ne travailles pas pour le NSF.

— Ce n'est qu'un détail », rigolais-je. « Putain ! T'as vu l'heure ! Nous avons loupé la bouffe ! Nous allons devoir nous négocier un quatre heure avec la cuisine. »

Je m'étire en faisant craquer mon dos, me laissant retomber dans le fauteuil.

« Sérieusement, je suis claquée.

— Emily ? » demande-t-elle d'une voix étrangement douce.

« Hmmm ?

— Et Adriana ?

— Quoi, Adriana ? Oh merde ! »

Je bondis hors de mon siège et cours vers la sortie quand un signal de notification me fait revenir vers le bureau, double-cliquant pour lire le courriel.