Mariage sans amour

Chapitre 12: Laabane

PVD DE AÏCHA
J'étais sur la natte ,en pagne une foulard sur ma tête,jambes allongées après mon bain fait par ma badiène (sœur de mon père).

Ma famille était au tour de moi ainsi que les voisins de tata Ouleye,ils sont venus me chercher pour m'emmener chez mon mari.

Je stressais grave wesh . Surtout quand ils ont commencé à parler,à me conseiller,j'avais des frissons et j'étais bouleversée ,leur parole m'avait touché.

Maman: Tu m'as apporté tant de joie depuis ta naissance! Le bébé dans mon ventre de maman, la petite fille dans mon giron, l'étudiante appliquée et serviable, la jeune adulte en amour, à chaque étape de ta vie tu as été ma lumière, ma fierté et ma réalisation la plus formidable!
Je te laisse aller avec un pincement au coeur mais certaine que tu es prête et que tu rendras heureux cet homme avec lequel tu t'es unie tout à l'heure. Et (toute émue)saches que je serai toujours là pour t'épauler, t'appuyer, t'aider, t'apporter les lumières de mon expérience à chaque fois que tu en auras besoin,je t'aime ma fille lou meune ti xew saches que je ne veux que ton bien .

Ces paroles étaient sincères mêmes si je lui en voulais un peu mais je sais que seule ma mère connaît ce qui est bon pour moi,c'est ce que les gens disent.

Après l'homme de ma vie ,le premier, prends la parole,ça a plus fait couler mes larmes.

Papa: Ma fille, mon enfant ma Aïcha.Bien longtemps, j'ai cru -et espéré- que je serai ton seul prince charmant. "Papa, plus tard, je me marierai avec toi", me disais-tu. Et j'avais beau te répéter que maman ne serait pas enchantée, tu n'en démordais pas. Têtue petite fille, tu as poussé comme un champignon, mais tu es restée butée. Eh oui, ma fille, tu nous as fait les 400 coups ! Mais tu nous à jamais cacher des choses quand on te le demandait même si c'était dur . Jolie comme un coeur, nous pensions que tu ferais des ravages...mais non t'étais sage comme une image

Au début,je riais ,j'avais un sentiment de nostalgie,tout ce temps passé avec mes parents et mes frères,j'ai très tôt quitté la maison familiale,je me rends compte que je devais pas , je pouvais rester jusqu'au mariage mais.....pff

Papa:Ma colombe, ma petite , ma Aïcha .Depuis ta naissance tu as fait de moi un père comblé. Depuis ce jour où je t'ai tenue dans mes bras, minuscule chose que j'avais une peur bleue de casser. Depuis ce jour, je ressens, en te regardant, une fierté incroyable. Pleine d'esprit, drôle, intelligente, il n'existe pas, pour moi, pareille perfection sauf ta mère, bien entendu
Depuis que Mouhamad a décidé de rentrer dans ta vie, je sens que je ne suis plus le seul homme de ta vie. Tu as pris ton envol, ma belle ,ma maman . Oui, bien sûr, je suis triste de voir que tu n'es plus une enfant. Mais j'ai confiance en Mouhamad Fall . Je sais qu'il prendra soin de toi.

Je pouvais pas me retenir,lui aussi sa voix tremblée aussi mais il s'est retenu ,vous saviez heinnn « un homme ne pleure pas »

Papa:Quoiqu'il en soit, ma fille adorée, je serai toujours là pour toi. Ton vieux père ne bouge pas, il sera à tes côtés aussi longtemps que tu en auras besoin.

Tout ce que je voulais c'est de le prendre dans mes bras ses mots m'ont touchée 🥲🥺,mais tchippp je suis obligée de rester collée sur cette natte .Fallait entendre mes badienes dire « ndeysane ,une fille bien Éduquée,sedenako » .Wesh elles m'ont même pas vu grandir.

Heeee le plus drôle et ce que m'a fait sourire,j'étais tellement heureuse et je me sentais déjà en sécurité chez mon mari c'était le discours de mon grand frère Mouhamad . Je savais pas qu'il allait dire ça sur moi ,il m'aime vraiment !?

Mouhamad Bathily:bon (visage fermé) ,Mes chers oncles ,on vous a donné quelqu'une qui nous est cher   ,qui m'est cher.Une personne sur qui je n'ai jamais élevé la voix ,du fait de sa droiture et de son bon comportement,elle n'a jamais été un fardeau pour nous et a fait notre fierté.