JE PENSE A TOI TOUT LE TEMPS

CHAPITRE 6

Et nous voilà à la première partie de notre soirée explosive....Balthazar et Hélène pourront-ils : s'entendre, "faire semblant" d'être amoureux ....et ne pas s'entre-tuer ?Nous le saurons sous peu...Ps... le chapitre est divisé en deux parties... pour créer du suspense... :)j'attends vos commentaires

Bonne lecture

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Balthazar tambourinait nerveusement des doigts sur le gobelet de cristal fragile et très coûteux qu'il tenait entre ses mains, s'attirant un regard inquiet du élégant serveur en livrée, qui se tenait raide à quelques mètres de là, attendant de commencer à servir le dîner.

Raphael fixa le siège vide devant lui, puis vérifier sa montre une fois de plus.

20h45.

Hélène était bien en retard.

Ce n'était pas dans son genre d'être si peu ponctuelle.... 

Sauf quand il s'agissait de leurs soupers galants... -pensa-t-il avec un sentiment de regret mêlé de nostalgie...

C : « Elle viendra. Arrête de gigoter »

La voix de Camille lui parvenait à travers le minuscule écouteur qu'il avait été contraint de porter, malgré lui, pour s'assurer que l'équipe d'agents déployée à l'extérieur du restaurant était prête à intervenir en cas de besoin... ou en cas d'opportunité.

B: « Peut-être qu'elle a changé d'avis» - dit Balthazar avec un soupir

C: « Est-ce que tu l'espères ou le crains? »

B : «S'il te plait Camille, ne commence pas!! La situation est déjà assez mauvaise... J'ai eu ma dose... Ne t'en mêle pas !! »

Dans l'obscurité de la camionnette dans laquelle elle était cachée, Camille fit une grimace amusée, qu'heureusement il ne put voir.

C: « Ne me blâmez pas... c'est TOI qui as eu cette idée géniale... maintenant tu dois en accepter les consequences »

B : « Ne me le rappelle pas »

Cette fois, Camille ne put s'empêcher de rire.

C : « Allez, après tout ce n'est qu'un dîner... qu'est-ce que tu veux qu'il se passe ? »

B: « Je te rappelle que j'ai déjà reçu une claque»

C: «Eh bien, tu le méritais. Et considère-toi chanceux que Hélène n'ait pas eu l'arme avec elle... si j'étais elle, je t'aurais certainement tiré dessus. »

Balthazar renifla théâtralement et Camille rit à nouveau. Puis elle a ajouté :

C : « Bien sûr, c'est étrange.... Le Capitaine Bach m'a semblé être une personne extrêmement calme et rationnelle... Je ne pensais pas que vos relations étaient si... orageuses...»

B : « C'est juste que nous deux... nous ne sommes pas très doués pour.... communiquer...»

C : « Allez ?! Je n'ai pas remarqué !! »

Balthazar était sur le point de répondre, mais Camille l'interrompit brusquement.

C : « Ok, Delgado vient de m'envoyer un message, le taxi d'Hélène est arrivé. Tous à vos postes » - ordonna le capitaine Costes à ses hommes, en prenant un ton professionnel.

C: «Et... Raph... n'oublie pas... assure-toi de ne tout foutre en l'air »- ajouta-t-elle juste après, d'un ton beaucoup moins professionnel.

B : « Ah bon ! Écoute, je ne suis certainement pas celui à qui vous devez faire cette recommandation !! C'est le Capitaine Bach qui est....»