CHAPITRE 25

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Petit chapitre, inspiré d'un matin presque printanier... ça ne fait pas avancer l'histoire... mais j'espère qu'il vous plaira quand même :)


C : «Mais regardez qui a décidé de nous honorer de sa présence... »

Balthazar s'arrêta sur le pas de la porte du office du DP et jeta un regard inquiet sur le visage dur et impassible du capitaine Costes, affalée derrière son bureau, se balançant dans son fauteuil pivotant et agitant devant lui une paire de menottes brillantes et menaçantes.

Apparemment, il avait nettement sous-estimé le degré de colère de Camille après le drame de la nuit précédente avec Hélène, dans laquelle elle avait également été indirectement impliquée.

Il poussa un soupir d'abattement.

De toute évidence, toutes les femmes de sa vie s'étaient mises d'accord pour se liguer contre lui et lui faire expier tous ses péchés....passés, présents et futurs.

Heureusement, sa fille Alice était trop petite et ne pouvait pas encore parler, sinon sa débâcle aurait été totale.

Il soupira à nouveau, puis entra lentement dans la pièce et s'approcha prudemment du bureau.

B : «Des bonbons ? » dit-il d'un ton plein d'espoir, en tendant à Camille un maxi-pack de ses bonbons gélifiés préférés, qu'il lui avait apporté en cadeau pour se faire pardonner.

Camille ignora l'offre et continua à faire glisser sa chaise d'un côté à l'autre du bureau et à fixer sur lui un regard sombre et morose..

B : «Allez, Camille.... »

C : «J'ai cru comprendre que tu te serais retiré de l'enquête »

B : «Eh bien, oui, c'est... »

C : « Et que nous devions faire comme si tu n'existais pas.... »

B: «Oui, en fait, mais... »

C: «N'était-ce pas ce que tu n'arrêtais de blablater dans ton discours absolument délirant hier soir?»

Mais pourquoi personne ne l'a-t-il jamais laissé finir de parler ??!!

B : « D'accord. Excuse moi. Tu as raison. J'ai peut-être un peu perdu le contrôle hier soir, mais... »

C : « Un peu ?? »

B : « OK, d'accord. J'ai définitivement perdu le contrôle hier soir. Mais... il venait de se passer quelque chose avec Hélène... c'est-à-dire....avec le capitaine Bach... et donc... je... elle... eh bien... »

Balthazar passa son poids d'un pied à l'autre, regardant Camille d'un air implorant.

B : « ... Tu sais que je ne pensais rien de ce que j'ai dit hier soir... mais cette histoire me rend fou... s'il te plait, ne boude pas toi aussi... Tu veux qu'on fasse la paix ?? Je vais te donner deux paquets de bonbons.»

Finalement, Camille se décida à lever les yeux. Elle scruta silencieusement son ami, qui portait visiblement sur son visage les marques de la gueule de bois, de la nuit blanche, de la dispute de ce matin avec Olivia... et de l'anxiété de ce qu'il aurait à affronter avec Hélène.

Rester en colère contre lui alors qu'il était dans cet état aurait été comme tirer sur la Croix-Rouge Française.

C : «Donne-moi ces bonbons »- dit-elle en soupirant avec résignation.

Balthazar lui tendit le paquet et lui adressa un large sourire reconnaissant.

Camille répondit en roulant des yeux, puis ouvrit le paquet, en sortit une grosse poignée de bonbons et les fourra toutes dans sa bouche d'un coup.

JE PENSE A TOI TOUT LE TEMPSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant