CHAPITRE 15

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Et nous voilà prêts pour notre chapitre de jeudi....préparons quelques extincteurs, car cela pourrait être utile...:)

Que dirais-tu? Balthazar et Hélène s'en sortiront-ils ?

mais surtout.... survivrons-nous ?? :)

Bonne lecture

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Hélène a mis fin à l'appel et récupéré son téléphone portable, qu'elle a placé en sécurité dans la poche de son jeans.

Puis, elle jeta un regard rapide à Balthazar et reprit sa marche en essayant de faire comme si de rien n'était.

Balthazar essaya d'adopter la même attitude indifférente... mais il était beaucoup moins doué qu'Hélène pour garder ses émotions à distance. 

Elle a pu les enfermer en elle comme au fond de la mer.... il les a fait jaillir comme la lave de la bouche d'un volcan...Et en effet, l'explosion ne s'est pas fait attendre...

B: « Croque-mort?? »-  a commenté Balthazar, essayant de garder sa voix calme et contrôlée.

Hélène lui lança un regard un peu amusé et un peu désolé.

H : « Eh bien, vous voyez... Ace... je veux dire... André....n'a pas beaucoup de sympathie pour les médecins légistes... »

B : « J'ai remarqué cela» - il a répondu sèchement.

Hélène lui adressa un petit sourire d'excuse, mais cette fois ce n'était pas suffisant pour percer le rideau de colère qui enveloppait son cœur.

Ils continuèrent à marcher en silence pendant quelques minutes, puis Balthazar cracha la question qui le rongeait depuis qu'Hélène avait répondu à ce fichu téléphone.

B : « C'est l'homme avec qui vous sortez ? »

Elle est restée silencieuse un moment, puis a hoché la tête.

H : « Oui, c'est lui» - elle a confirmé.

Balthazar laissa échapper une expression de désapprobation , qui ne passa pas inaperçue aux yeux d'Hélène.

H : « Pourquoi faites-vous cette tête ? Vous n'aimez pas André ? »- demanda-t-elle, avec une pointe de malice dans la voix.

B : « Bah... -répondit-il en haussant les épaules avec un air de condescendance-... Je ne suis pas celle qui doit aimer cet homme.... si vous aimez ça... Heureuse vous...heureux tout le monde.... »

H : « Excellent» - dit-elle en le regardant sans être convaincue, mais en même temps désireuse de clore rapidement la discussion...

B : « Mais quand même, si vous voulez vraiment mon avis... »

H : « Ahhh... ça m'a semblé étrange que vous n'aviez pas d'opinion à exprimer.... »

B : « Bien.... à mon avis... je le trouve un peu trop "intrusif"....»

H : « A dit l'homme qui pendant trois ans m'a été collé....en se mêlant sans autorisation de toutes les enquêtes que j'ai menées ici à Paris » - le taquina Hélène en souriant.

Mais Balthazar ne sourit pas en retour.

Il croisa les bras, ferma les pans de son manteau et se mit à marcher d'un pas rapide, essayant de cacher le plus possible une sensation qu'il ne savait pas trop comment nommer... mais qui menaçait de la faire exploser à tout moment.

JE PENSE A TOI TOUT LE TEMPSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant