JE PENSE A TOI TOUT LE TEMPS

CHAPITRE 33

Et voici la deuxième partie....Je ne sais pas si elle sera à la hauteur des attentes...mais j'espère vraiment que ça vous plaira

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Boum, boum, boum, boum, boum, boum, boum, boum, boum

Les battements frénétiques de son cœur tonnaient dans ses oreilles, l'empêchant de réfléchir.

Il n'avait pas encore bu une seule goutte d'alcool, pourtant il se sentait complètement hébété, incapable de s'orienter et de distinguer ce qui se passait autour de lui.

La seule certitude à laquelle il pouvait s'accrocher était la sensation de ce poids doux contre son dos et de ces bras fins qui le tenaient étroitement.

Retenant son souffle, il posa sa grande main chaude sur les petites mains froides d'Hélène et s'y accrocha, longuement, pour s'assurer que cette sensation était vraiment  réelle... et non une plaisanterie cruelle de son étrange et folle imagination.

Mais Hélène lui rendit sa poigne, entrelaçant ses doigts avec les siens et répondant ainsi à cette question silencieuse enfermée dans leurs mains.

Ce n'était qu'à ce moment-là que Raphaël a trouvé le courage de se retourner.

Les yeux toujours fermés, craignant qu'elle ne disparaisse entre ses doigts comme un nuage de  fumée emportée par le vent, il se jeta en avant, enroula les bras autour de son corps et l'attira à lui, l'enchaînant dans une forte étreinte, dont sa vie entière semblait dépendre.

La serrant contre lui, il posa sa joue sur sa tête, se perdant dans la douceur de ses cheveux et de son parfum.

Finalement, même son cœur ralentit sa course folle, se laissant bercer par le rythme de celui d'Hélène, qui battait contre sa poitrine, jusqu'à ce qu'ils atteignent une synchronisation parfaite.

Il n'aurait pas pu dire combien de temps ils sont restés ainsi, accrochés l'une à l'autre sans qu'un pouce d'espace ne les sépare....

Quelques secondes, quelques minutes, plus d'une heure....ça n'avait pas d'importance.

A partir du moment où elle l'avait serré dans ses bras, le temps s'était arrêté et l'espace n'existait plus.

.... Il n'y avait rien en dehors d'eux....

Après ce long moment, le silence dans lequel ils étaient restés plongés fut rompu par la voix douce d'Hélène, un peu étouffée par le contact de leurs corps.

H: «Je vais vraiment finir par me casser une côte, si tu continues à me serrer si fort....» - le gronda-t-elle doucement, avec un soupçon de sourire dans la voix.

Toujours incapable de prononcer un seul mot, Balthazar se contenta d'acquiescer et de desserrer son étreinte, sans pour autant la relâcher.

Comme il ne semblait pas disposé à lâcher prise, Hélène plaça ses mains sur sa poitrine et l'éloigna doucement, pour retrouver un peu d'espace.

Balthazar la laissa faire, mais la serra toujours fort et garda les yeux bien fermés.

H: «Vas-tu ouvrir les yeux tôt ou tard ?»- dit-elle d'un ton amusé.

B : « Seulement si tu me jures que tu ne t'envoleras pas dès que je le ferai»- il a répondu très sérieusement

H: «Je jure»