JE PENSE A TOI TOUT LE TEMPS

CHAPITRE 23

Et voici le nouveau chapitre... la comparaison entre Hélène et Balthazar continue... mes commentaires à la fin comme toujours... 

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Balthazar sentit la phrase d'Helen résonner dans son esprit, comme un écho rebondissant sur les parois de la montagne.

Parce que tu vais construire une famille avec cette femme. Voici pourquoi.

Ces mots le troublèrent complètement. Il ne comprenait pas pourquoi Hélène le disait avec tant d'assurance, puisque ce n'était pas du tout ce qu'il faisait avec Olivia...

.... Oh ouais?

La vérité était qu'au cours de ces quelques mois où lui et Olivia avaient commencé à sortir ensemble, il n'avait jamais vraiment réfléchi à la façon dont leur relation se déroulait, ni pensé clairement à ses plans pour l'avenir. Il s'était simplement laissé emporter par les événements.

Pour une fois dans sa vie, il avait laissé les autres décider pour lui. Et Olivia était une personne plus que déterminée, semble-t-il...

Elle avait été plus que déterminée lorsqu'elle avait pris la tête de cette nuit folle qu'ils avaient passée ensemble de manière inattendue... et bien sûr, elle était également plus que déterminée à mettre en déroute toute personne qu'elle considérait comme une menace...

B: "Qui t'a dit une chose pareille?" demanda Balthazar, bien qu'il connaisse déjà la réponse

H: "Ça n'a pas d'importance."

B: "C'est important pour moi... Olivia te l'a dit?"

H: "Non. Je l'ai compris par moi-même"

Malgré tout, Balthazar ne put s'empêcher de lui sourire. Hélène aurait défendu même son pire ennemi, pour ne blesser personne, et elle a toujours été fidèle jusqu'au bout, même au prix de se faire du mal.

C'est l'une des choses qui l'ont le plus frappé lors de leur première rencontre... et l'une des choses qu'il aimait encore chez elle aujourd'hui...

B: "Tu es une mauvaise menteur"

Hélène ne répondit pas, se bornant à confirmer par son silence ce que Balthazar avait deviné.

B : "Bien. Je m'occuperai d'elle plus tard. Quant à toi, peut-être peux-tu pu me demander une confirmation directement, avant de créditer les mots d'une personne que tu connaisses depuis 5 minutes..."

H : « Alors ce n'est pas vrai. »

B: "Non, ce n'est pas vrai... je veux dire... c'est..."

Hélène le regarda droit dans les yeux... et dans ses yeux il vit une petite flamme briller... quelque chose de très semblable à l'espoir.

Il se figea, ne sachant quoi répondre. Comment pouvait-il lui expliquer quelque chose dont lui aussi avait commencé à se rendre compte quelques minutes auparavant ?

Mais il ne pouvait même pas lui mentir. Elle ne le méritait pas... et surtout, s'elle avait le moindre soupçon qu'il essayait de la tromper, cette fois il l'aurait vraiment perdue à jamais.