CHAPITRE 18

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Et nous voilà pour notre jeu... mes commentaires à la fin !Bonne lecture


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Balthazar enleva sa veste et essuya la sueur de son front avec sa main, puis fronça les sourcils en direction d'Hélène, qui au contraire était souriante et fraîche comme une rose, malgré le défi qui durait depuis plus d'une heure.

Ce qui, selon les intentions de Balthazar, aurait dû être une partie très simple à gagner, se transformait en une ascension fatigante vers une victoire pas si évidente.

Jouer contre Helene n'était pas aussi facile qu'il l'avait imaginé.

Tout d'abord, il avait encore énormément de mal à se concentrer. Même si, heureusement, il ne voyait plus le visage d'ACE lorsqu'il frappait la balle, il suffisait qu'Hélène s'approche trop près de lui ou qu'il la regarde trop longtemps dans les yeux avant de frapper, et invariablement son tir manquait.

De plus, Hélène était bien très douée que ce à quoi il s'attendait et sa personnalité convenait parfaitement à ce genre de jeu. Elle était calme, contrôlée, parfaitement confiante sans être arrogante ou prétentieuse. Et surtout, elle avait un sang-froid enviable et parvenait à repousser toute tentative de distraction ou de provocation que Balthazar mettait en place pour l'induire en erreur.

Il avait tout essayé : il toussait, éternuait ou se mettait à fredonner au moment précis où elle s'apprêtait à frapper la balle ; il bougea légèrement la table de jeu pour déplacer les billes ; il avait même augmenté le volume de la musique provenant de la vieille chaîne stéréo du club.

Rien n'avait fonctionné. En termes de concentration, Hélène aurait pu battre le Dalaï Lama.

C : « D'accord, les gars. Vous êtes à nouveau à égalité. Qu'est-ce que vous voulez faire ? On continue ou vous vous arrêtez ? »- demanda Camille, qui tenait assidûment les points du match, surtout pour éviter que Balthazar ne triche en sa faveur comme d'habitude.

Épuisé, Balthazar jeta un regard oblique à Hélène, espérant qu'elle était également fatiguée et décidait d'arrêter la défi. Mais bien sûr, elle avait une autre idée en tête.

H : « Pour moi, nous pouvons arrêter... si le Dr Balthazar décide de se rendre. »

B: « Je n'y pense vraiment pas»

C : « Bien. Alors reprenons. Capitaine, c'est à vous... »

Hélène prit la queue de billard dans sa main et prit une expression attentive et concentrée, la même qu'il avait vue sur son visage au moins un million de fois, lorsqu'ils analysaient ensemble les preuves d'une enquête à la recherche de l'indice décisif.

Il l'a regardée s'allonger sur la table, dans une pose inconsciemment provocante, choisir son prochain mouvement et.... aller au trou.

B : «Je commence à penser que la Polynésie est le pays avec la plus faible densité d'homicides au monde.... puisque vous avez eu tout ce temps pour pratiquer le billard.... n'avez-vous rien de mieux à faire à Papeete ? »- commenta-t-il, agacé mais aussi inquiet, après un énième point marqué.

H : « Oh oui... en fait, nous avons beaucoup d'autres choses "intéressantes" à faire... » - répondit-elle, en se levant et en souriant dans sa direction.

B : « Ne souris pas comme ça. C'est irritant. »

Le sourire d'Hélène s'élargit ....

......et il se dit qu'elle n'avait jamais été aussi belle qu'à cet instant, avec son visage couvert de craie, ses boucles blondes en désordre et ses yeux rendus encore plus pétillants par la fatigue de la défi et la chaleur de la compétition.

JE PENSE A TOI TOUT LE TEMPSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant