JE PENSE A TOI TOUT LE TEMPS

CHAPITRE 29

Voici le nouveau chapitre ... êtes-vous prêt?Mes commentaires à la fin.... Bonne lecture

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Balthazar fit tournoyer le verre paresseusement, observant attentivement les petits tourbillons que le mouvement circulaire de sa main créait sur la surface ambrée du liquide... le meilleur whisky de sa collection.

Avec une expression impénétrable sur le visage, il leva son verre en direction des deux policiers juchés sur les coussins de son canapé, leur portant un toast imaginaire. Puis, très calmement, il tourna la tête vers la porte de la maison, d'où venait depuis quelques minutes le bruit d'un coup discret mais insistant.

C: «Vas-tu ouvrir la porte tôt ou tard, ou veux-tu la laisser dehors sur le palier toute la soirée?»

B: «Cela fait presque 24 heures qu'elle est dehors. Une minute de plus ne la tuera certainement pas.»

Il y avait d'autres choses, là-bas, qui auraient pu la tuer.

Mais Helene ne semblait pas s'en soucier.

Comme la terrible journée qu'il venait de vivre le lui avait montré, Hélène semblait ne se soucier de rien... ni de personne.

Balthazar serra fortement la mâchoire jusqu'à ce qu'il entende le bruit des dents qui s'entrechoquent. 

Il prit une inspiration pour détendre les muscles de son visage, puis, avec une lenteur tout à fait artificielle, il porta le verre à ses lèvres et sirota une gorgée de ce whisky qu'il aimait tant, mais dont il ne pouvait pas vraiment sentir la saveur à ce moment-là.

Toc, toc, toc, toc, toc, toc, toc, toc, toc, toc, toc, toc, toc, toc, toc, toc, toc, toc, toc, toc.

Chaque coup tonnait dans sa tête, comme si quelqu'un y enfonçait des clous dans le cerveau.

D : « Baltha... euh... »

Balthazar se tourna vers Delgado et lui lança un regard vide.

D: « Si tu n'as pas envie de voir Hélène, on peut s'occuper de récolter des informations sur Alexandre et....»

B : «Pourquoi n'aurais-je pas envie de voir le Capitaine Bach ? ....Pourquoi a-t-elle décidé d'affronter seule en mission quasi-suicidaire, sans donner aucune nouvelle d'elle pendant toute une journée et en plongeant tout le DP dans la panique et l'angoisse la plus totale?»

D: « Eh bien... oui, quelque chose comme ça...»- dit Delgado, avec une extrême prudence, comme s'il faisait face à un homme avec une bombe à retardement à la main.

B : «Ne t'inquiète pas, Jérôme... Si elle n'a pas de problème à faire ça, je ne vais certainement pas m'inquiéter. Pas plus. »

Comme preuve de ce qu'il disait, il se leva lentement de la fauteuil sur laquelle il était assis et étira ses bras avec des mouvements lents et contrôlés, faisant preuve une absence totale d'émotion.

Camille et Jérôme échangèrent un regard entre inquiétude et résignation en regardant Balthazar marcher avec une indolence étudiée vers la porte.

C : «Raph... »

La voix de Camille le fit se retourner. Il croisa le regard de son amie, dans lequel brillait un avertissement silencieux.

C : «Nous avons demandé à Hélène de venir chez toi pour éviter les problèmes au DP, mais tu m'as promis de te contrôler. Donc : pas de disputes, pas de récriminations, pas de bagarre et surtout... essaie de garder ton calme. »