CHAPITRE 27

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Et voici la deuxième partie du chapitre pour vous...mes commentaires à la fin...Bonne lecture et... force et courage Balthazar :)


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"C'est le répondeur du capitaine Hélène Bach. Je  ne suis pas disponible  pour le moment, mais vous pouvez laisser un message et je vous répondrai dans les plus brefs délais."

Balthazar n'a fait qu'écouter et réécouter le message du répondeur d'Hélène, faisant les cent pas, sans cesse pendant plus d'une heure, sur tout le périmètre du bureaux.

Sa joue était en feu d'avoir gardé le téléphone collé à son oreille pendant trop longtemps, ses jambes étaient lourdes à force de trop marcher, ses mains engourdies et sa tête complètement vide.

Il était désormais évident qu'Hélène ne répondrait jamais au téléphone, mais il continuait inlassablement à composer et recomposer son numéro...

....Parce ecouter le son de sa voix était la seule chose qui l'empêchait d'être entraîné dans l'abîme de la folie.

Il entendit un bruit et leva la tête en direction de la porte. Camille venait d'apparaître dans la pièce et le regardait d'un air inquiet.

Lorsque Delgado a signalé qu'Hélène avait disparu, il avait subi un léger évanouissement, dont il s'était rapidement remis. Mais à partir de ce moment, Camille et Jérôme sont revenus au bureau à intervalles réguliers, pour vérifier qu'il était toujours debout... et surtout qu'il ne faisait rien de stupide ou d'imprudent.

C: «Peut-être que tu ferais mieux de t'asseoir, tu ne crois pas? »- suggéra-t-Camille, même si elle connaissait déjà sa réponse.

B : « Je ne veux pas m'asseoir. Je veux sortir et la trouver. »

C : « Qu'est-ce que tu veux faire ? Fouiller une à une toutes les rues de Paris ? Penses-tu vraiment pouvoir le trouver tout seul, réduit à cet état ? »

Balthazar ne répondit pas. Il tourna le dos à Camille, appuya à nouveau sur le bouton d'envoi de son portable et relança l'appel.

"C'est le répondeur du capitaine Hélène Bach. Je ne suis pas disponible pour le moment, mais...."

Il n'en pouvait plus d'écouter.

A la pensée que, peut-être, il n'entendrait plus jamais cette voix, son cœur se brisa en un million de petits morceaux, comme une statuette de cristal frappée d'un coup de marteau.

C'est craque pas. J'ai besoin de toi.

Il repensa à cette phrase, qu'elle lui avait dite il y a longtemps, alors qu'à bout du rouleau, après un énième échec dans l'enquête sur la mort de Lise, il avait pensé à tout abandonner.

Ce n'est que grâce à Hélène qu'il avait trouvé la force de se lever et et d'aller de l'avant.

Et il devait le refaire cette fois. Hélène avait besoin de lui. Il ne pouvait pas se permettre de s'effondrer.

Il passa une main sur son visage, serra les dents et recommença à marcher.

Soudain, il sentit la main de Camille se poser sur son épaule. Doucement mais fermement, elle le força à s'appuyer sur la chaise la plus proche, puis s'assit à côté de lui et lui serra la main.

C: «Arrête de te torturer comme ça. »

B: «C'est seulement ma faute. »

C: «Ce n'est pas vrai. »

JE PENSE A TOI TOUT LE TEMPSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant