13- Mélancolie

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De ma fenêtre je regardais les gens de mon collège, sortant de l'établissement, auparavant je n'avais pas remarqué a quel point tout ce raffut était insoutenable. Des hurlements de joies, et exclamations, c'était terrible, mon cœur se serrait de plus en plus et les larmes me venaient. Au cours du temps filant je voyais passer d'autre personnes, des gens bien habillé ou non, heureux ou non, accompagnés ou non, pendant longtemps je regardais mal ces gens. Ces gens d'apparence heureuse, ces gens qui cache une sombre réalité, au final, je me voyais en eux: voila pourquoi je les détestais tant. Je n'ai jamais pleuré autant que durant cette lourde et longue période. A force de réfléchir sans cesse sur les mêmes problèmes en boucles, on finis par devenir seuls, triste, abandonner, et même par empirer se problème, malgré mes sombres pensées je restait tout de même lucide, je deviendrai libre! C'était ma motivation pour m'accrocher a la vie. Mais en fait, le plus dur n'est pas la solitude, le plus éprouvant est d'être entouré de gens qui te font sentir seul.

Lorsque je pus retourner au collège -contre ma volonté- la route vers le collège me semblait encore plus pénible que d'habitude tous ce que j'entendais était mes pas raisonnant dans ma tête. J'entendais les paroles récessives des ces gens antipathique et immoral, j'entendais leurs voix sans cesse. Quand je regardais aux alentours tous ce que je voyais c'était les lieux ou l'on avait l'habitude de jouer ensemble tous les trois. Je nous revoyais escalader les arbres, brisés des vitres avec notre balle. Jouer au foot sous la pluie, et rire après avoir chopé la crève. La nuit venu nous aimions observer les étoiles, et rire aux éclats sans aucunes raisons. J'aimai m'allongé pour me reposer dans les hautes herbes en leur compagnies avant de repartir a la chasse au criquet. J'aimais faire du vélo le samedi après midi pour faire une cache cache en forêt et les courses folles, l'odeur du bois mouillé, le gazouillis des oisillons venant d'éclorent, le gout délicat des fruits sauvages de nos cueillettes, les lits fait en tas de feuilles mortes, les bains dans les rivières, les observations des animaux sauvages a travers des buissons. Plus je marchais plus les souvenirs me revenait et plus l'air était dur a supporter et plus je comprenais a quel point tout était loin, derrière moi. Tout est devenu que souvenir presque illusoire voir irréel, j'était incapable de m'en séparer, je courais sans cesse après des chimères. Ce problème qui m'empêchait d'avancer, et au fil des jours me rendait de moins en moins capable de me focaliser sur mon nouvel objectif principal.

Victor (TERMINÉ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant