Chapitre 4

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La musique retentissait déjà partout dans le bâtiment. C'était LA discothèque la plus prisée par les jeunes. Pourtant pas tout le monde pouvait y rentré, seulement l'élite venait y faire la fête. Mais cela n'empêchait pas de retrouver des ados en train de geindre sur le sol en plein coma éthylique. Pour cela, riche ou pauvre, sommes d'accord.

Encore perturbée par les évènements je déposai mes affaires dans mon casier qui m'était réservé. J'enfermai mon téléphone dans la petite boîte et avec lui j'enfermai tous mes soucis.
Déjà pas mal de monde peuplait la piste de danse. Je saluai de loin mon patron et passa derrière le bar. Déjà quelques jeunes biens alcoolisés redemandaient encore et encore des shoots de vodka.

Ici la règle du « client est roi » était appliqué au doigt et à l'œil. Et même si le gamin frôlait le coma on devait quand même le resservir suivant sa demande. Je trouvais cette loi complétement stupide mais je n'avais pas le choix et je devais l'appliquer.
- Hey Mademoiselle ? Un Whisky !- c'était encore un de ce mec qui se croyait supérieur.
Je me retournai et lança un regard noir à mon client.
- Et le « s'il vous plait » c'est pour les cons ?!-lui lançais-je.
J'appelai un collègue et lui demanda de servir cet homme car je sentais que son verre allait atterrir sur sa chemise de marque.

Ça faisait bien trois heure que j'enchainais les cocktails. Le Manhattan et le Sex on the beach étaient les plus demandé et j'avais vraiment besoin de prendre l'air et de faire une pause.
C'est le froid nocturne qui m'accueilli à la sortit de la boite de nuit. Le lieu de pause n'était rien d'autre qu'une impasse à l'arrière de la boite de nuit où les salariés venaient fumer leur cigarette. La visibilité était extrêmement réduite à cause de la faible quantité de lumière. Seul un lampadaire qui allait bientôt rendre l'âme me permettait de ne pas buter dans une poubelle et risquer de m'étaler par terre. Je n'arrêtais pas de greloter quand mon attention fut accaparée par une étrange forme au bout de la rue. Les images de mon appartement complétement dévasté revenaient par flash dans mon esprit tandis que je reculais voyant la silhouette s'avancer dangereusement. Je me retrouvai bloquer contre le métal froid de la porte pendant que la personne courrait vers moi. J'étais terrifié et martelais la porte de coup pour que quelqu'un vienne m'ouvrir. Je criais de toutes mes forces pendant que la personne réduisait le nombre de mètre qui nous séparait. Je déchainais toute mon énergie contre se bout de taule quand je sentis une main se poser sur mon épaule.
- Hey Sadness ?C'est moi, Ashton !
Je pleurais encore à chaude larme pendant que mon seul ami que j'avais me prenait dans ses bras.
- C'est moi ... Ça va aller ...
Il me frottait le dos comme il savait si bien le faire pour faire cesser ma seconde crise de panique de la journée.
- Qu-qu'est ce que-que ... tu fais là ?- articulais-je difficilement.
- Je faisais mon tour de ronde et je t'ai aperçu depuis le bout de la rue ... Mais est-ce que ça va ?Tu m'as l'air ... bizarre.
Peut-être qu'à ce moment-là j'aurai dut lui parler de cette personne qui prends un malin plaisir à me terrifier. J'aurais dut lui confier mes angoisses et le fait qu'il se soit introduit chez moi pour tous démolir. Mais comme d'habitude je ne faisais jamais les bon choix :
- Non c'est juste que, je suis fatiguée donc mon imagination me joue des tours ...
- Oh ... ok.
J'avais comme l'impression qu'il ne m'avait pas crus et qu'il savait que je lui mentais. Surement son instinct de flic.

Puis, comme un miracle du ciel, un collègue vint m'ouvrir la porte qu'on ne pouvait déverrouiller de l'extérieur.
- A plus Ashton...- le saluais-je.
- A demain !- dit-il pendant que je rentrai dans le grand bâtiment.

Pour une fois j'étais heureuse de retrouver l'ambiance que provoquait ce lieu de fête.
- T'es sûre que ça va ?!- me cria James dans l'oreille.

Nous avions été recruté en même temps dans cette boite de nuit et depuis notre premier jours de formation une sorte de lien c'était créer entre nous et nous nous aidions mutuellement.

- Oui-oui ne t'en fait pas ! Aller, il y a du boulot !- dit-je pour changer de sujet.

Nous retournâmes à notre place derrière le bar et j'étais déjà beaucoup plus décontracté pour servir les clients. Il m'arriva même de blaguer et même de répondre en riant aux avances de mec un peu éméché.

Il était à présent sept heure du matin. Tous les clients étaient rentré depuis déjà une bonne demi-heure et moi je finissais tout juste de ranger le bar et de faire le plein pour la soirée prochaine. Je récupérai ma veste noire et mes autres affaires personnelles dans mon casier.

Le soleil commençait à pointer le bout de son nez pendant que je roulais en direction de mon immeuble.

C'est dans l'état où je l'avais laissé que je récupérai mon appartement. J'étais bien trop fatigué pour continuer à remettre de l'ordre et c'est donc après avoir enfiler un vieux jogging et un débardeur que je me couchai dans mon lit.

Peut-être par peur que cette personne revienne je laissai ma porte qui communiquait avec mon salon ouverte. Ainsi, depuis mon lit je pouvais pratiquement avoir une vue d'ensemble sur tout mon appartement.

Mais la fatigue me gagna plus vite que je ne l'aurais crus et je sombrai dans un profond sommeil. Je commençais à m'apaiser peu à peu et à me décontracter quand un bruit sourd et violent se fit entendre et me réveilla en sursaut.

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"La peur de mourir résulte de la peur de vivre. Une personne qui vit pleinement est prête à mourir à tous moments."
Marx Twain

Just A Girl Against Fire ... [Tome 1 / Terminé / 5SOS]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant