Just A Girl Against Fire ... [Tome 1 / Terminé / 5SOS]

Chapitre 19

Nous avancions main dans la main en direction de la petite enveloppe. Encore rouge écarlate par ce qui venait de se passer je n'osais lui adresser un seul regard. Je tendis la main et récupéra le papier dans sa protection. En le dépliant mon rythme cardiaque s'accéléra.

« E 56,034' »

Mais qu'est-ce que ça voulait bien dire ! Je retournai le morceau de papier et l'examina sous tous les angles. Mais rien ne pouvait y faire, il y avait seulement cette chose d'inscrite. Je réunis le deux morceau ensemble et comme dans les films je les superposai face à la lumière qui traversait un vitrail. Rien. J'ai les tournais ensemble dans tous les sens pour essayer d'obtenir quelque chose. Rien.

Je commençais à perdre patience et Cal' le remarqua facilement.

- Allez, on rentre à la maison.

Il passa son bras par-dessus mon épaule pour me reconduire à ma voiture.

- Tu as l'air sur les nerfs. Je vais conduire se sera plus sûr.

Je hochai la tête en guise de réponse pendant qui lui m'ouvrait la portière de la place passagère.

- C'est la deuxième fois que je monte ici dans ma voiture. Une fois je m'étais disputé avec mon père et j'avais fugué à une fête. J'étais tellement déchirée. C'est la seul fois j'ai fumée autre choses que de la nicotine. Je voulais reprendre le volant mais un ami m'a piqué mon téléphone pour appeler mon père pour qu'il vienne me chercher. Il est venu et pendant tout le trajet il ne pas adresser un seul regard. Pas une seule parole. Arrivée à la maison j'étais en pleur face au silence dans lequel s'était muré mon père. Il a marché devant moi pour aller ouvrir la maison. Il devait être 4h30 du matin et il me tournait le dos. C'est la seule fois où je lui ai manqué de respect.

Il déposa sa main sur ma cuisse tout en conduisant après que je lui ai fait cette révélation. Bizarrement je ne l'enlevai pas sa main. J'aimais ce contact.

Calum avait toujours été là pour moi. Malgré un début difficile. J'avais après à le connaître et à briser la carapace qu'il s'était forgé. Il avait appris à me connaître également et maladroitement. Il m'avait et protégé dans tous les moments. Il s'était toujours préoccupé de mon bien-être et m'avait promis de toujours veiller sur moi. C'était une des rares personnes à qui j'accordais ma confiance.

Surement que certains d'entre en vous dirons que je le connais que depuis peu. Que je suis naïve à croire en ses belles paroles. Mais je vous répondrais « et alors ? ». Je ne suis plus à ça près.

Il me tient la main pendant que nous montons les escaliers jusqu'à chez moi où je l'invite à rentrer.

- T'es sûre ? – me demande-t-il en restant dans la cage d'escalier.

- Bien sur ...

Je lui ouvre la porte en grand et il finit par rentrer. Je dépose sa veste que j'ai gardée sur le dossier du canapé.

- Tu veux boire quelque chose ? – le questionnais-je en rentrant dans la cuisine et en m'ouvrant une bière.