Just A Girl Against Fire ... [Tome 1 / Terminé / 5SOS]

Chapitre 7

- T'es sûre que ça va ?- me questionna mon collègue visiblement inquiet par mon manque d'entrain pendant que j'essuyais le troisième verre que je venais de renversé par terre.
- Ouai, c'est juste que je suis un peu fatiguée ...
- Tu devrais rentrer !- me dit-il.
- Non ! - Répondis-je peut être un peu trop rapidement.Je-je vais bien.
- Si tu le dis ...
Puis il s'en alla pour servir un client dans le carré VIP.

Pour me redonner un peu de courage je me servis un shoot de vodka qui aussitôt avalé me procura beaucoup d'énergie. Ce fut comme un second souffle.
- Un cosmopolitain s'il vous plait mademoiselle !
- Tous de suite !
Je regrettai d'avoir consommé un peu d'alcool alors que j'étais totalement fatiguée. Les effets néfastes de la boisson était multiplié par cinq. Tout tournait autour de moi et je n'eu pas le temps de me rattraper à quelque chose avant de tomber comme un poids mort au sol. La seule chose que je me souvenais fut le client en train de demander de l'aide et une autre personne à la voix familière qui se proposa de me ramener. Puis je tomba dans un profond sommeil.

                                                                                      ***

C'est dans mon lit et recouverte de plusieurs couverture que je me réveillai. Tous les souvenirs de la veille me revinrent de plein fouet.
- Ça y est tu es réveillée ?- difficilement je réussi à ouvrir mes yeux. Ashton était assis sur un fauteuil à coté de mon lit et semblait me surveillé.
- On peut dire ça ...
Tout doucement je quittai mon lit si confortable pour affronter la dure réalité qu'est ma vie.
- Je t'ai préparé ton petit déjeuner dans la cuisine ...
Sa voix ne sonnait pas comme d'habitude il y avait quelque chose de bizarre et je ne me trompais jamais. Pourtant je fis comme si de rien n'était ne voulant pas me prendre la tête de si bonne heure. Malheureusement il ne semblait pas être du même avis que moi et il s'assit juste en face de moi et afficha un visage neutre qui ne laissait rien présagé de bon.
- Qu'est-ce qu'il y a Ashton ?- finis-je par le questionner.
- Tu m'as menti Sadness.- dit-il en sortant un bout de papier de sa poche identique à ce que je recevais.

Mon cœur s'emballa d'un coup. Il savait tout de toute évidence.

             - Je pensais que tu me faisais confiance Sadness ...

Je n'aimais pas quand il m'appelait aussi souvent par mon prénom.

             - Je te fais confiance Ashton ...

             - Mais merde ! Alors pourquoi tu ne m'as pas parlé de ce connard qui te harcèle ?!

             - Je-je ne sais pas ...   

             - C'est pour ça que tu étais si anxieuse l'autre soir à la boite Sadness ?

             - Arrête de m'appeler comme ça !- m'énervais-je.

             - Il faut ouvrir une enquête,- dit-il en ingorant ma requete.Je vais appeler mon supérieur et ensemble on va trouv...

             - Stop Ashton ! Stop ...

Je respirai un bon coup avant de reprendre.

             - Je veux juste me reposer pour l'instant alors s'il te plait ... Va-t'en.

              Je crois que c'était la première fois que je me permettais de lui parler ainsi mais je n'avais pas envie de raconter une nouvelle fois en moins de 24 heures l'histoire de cet harceleur. En plus Ashton allait encore une fois me jugée mais aussi Calum car j'aurais été obligée de tout lui confier y compris ma rencontre avec Luke. Son intestin de flic lui aurait faire penser que Calum était le parfait coupable alors que pour moi il m'avait convaincus de son innocence. Mieux encore : je sentais que je pouvais avoir confiance en lui.

             - Mais Sad...

              Il ne finit même pas sa phrase car je le coupai :

             - Maintenant Ashton.- insistais-je.

              Ma voix était sévère, stricte. Aucune émotion n'était traduite dans le son de celle-ci. Je me voulais être le plus froide possible. Sans rien ajouter d'autre et sans même tenter d'insister il quitta mon appartement en prenant quand même le soin de claquer ma porte d'entrée avec force.

              Le petit bout de papier qu'avait avancé Ashton gisait encore sur ma table de chevet. Avec beaucoup d'appréhension je le saisis et le déplia doucement.  Je le manipulais avec beaucoup de délicatesse comme si il aurait pu exploser à n'importe quel mouvement brusque.

                     « Alors comme ça tu n'as pas parlé de moi à ton cher flic ?

                     Tu veux vraiment que je te fasse du mal ou alors tu veux

                     tout savoir sur ta chère famille ? »

              Je déchirai en mille morceaux le bout de papier après avoir relus ce qu'il y était inscris une douzaine de fois. Ces mots et tous ceux que j'avais réussis depuis le début tournaient en boucle dans ma tête. Je ne cessais de me les remémorer un à un. Mes sanglots étaient mêlés à ma respiration saccadée. Tous se brouillaient en moi. J'étais perdue. Je regrettais tous jusqu'à ma naissance. Je regrettais de ne pas avoir été chez moi le jour de l'incendie. Je regrette de ne pas avoir péris avec eux.

              Ça devait faire une bonne heure et demie que j'étais restée immobile, assise contre le mur, les jambes repliées sur moi-même et la tête posée sur mes genoux quand je sentis une main caresser le haut de ma tête de manière rassurante. Je levai instantanément la tête pour voir à qui j'avais à faire priant tous les Saints pour que ce ne soit n'y Ashton n'y Luke. Par un des plus grands miracles que la Terre n'est jamais vus, mon souhait fus exécuté et c'était le jeune homme qui répondait au nom de Calum qui se tenait devant moi accroupis, son regards plongeant dans le mien. 

             - Sadness ? Hey ... Ça va ?

              C'est sans réfléchir davantage à mes actions que je lui sautai dans les bras pour chercher un peu de réconfort. C'est bras étaient musclés juste comme il faut et se resserrèrent autour de ma taille pour mieux me coller contre lui. J'étais allongée sur lui et malgré la gêne qu'il y aurait pu avoir face à la situation je ne souhaitais pour rien au monde me séparer de lui.

              Je ne le connaissais que depuis quelques heures mais un sentiment étrange était né en moins d'une journée pour cette personne. Mes parents m'avais toujours dit d'écouter mon instinct et mon instinct en ce moment même, me dictait de lui faire confiance.

Pendant que je m'agrippais à son tee-shirt, lui continuait de caresser mes cheveux d'une main et de l'autre il me tenait contre lui. Pour une fois et depuis très longtemps je me sentais enfin bien. Mais bien sur rien ne pouvait durer quand on s'appelait Sadness, alors il brisa le silence qui s'était installé entre nous.

             - Il faut qu'on parle Sadness ... J'ai besoin de tous connaître sur cette personne qui t'envoie des mots.

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                                            "Qu'est-ce que le héros tragique ?

C'est un être particulièrement résigné à la cohabitation avec toutes les formes et tous les monstres de la fatalité."

                                                        Jean Giroudoux.