Chapitre 8.

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ALICIA.








Tout était vaseux, lorsque j'essayais pour la première fois d'ouvrir les yeux.

J'avais l'impression d'être élastique, tous mes membres étaient engourdis. Je n'avais même pas l'impression de sentir mes membres sortirent de leur torpeur, lorsque j'ouvris les yeux, et que je fus agressée littéralement par la lumière du jour.

J'avais le cerveau ramolli, et la tête dans les nuages, si bien que je pris, je penses vingts bonnes minutes à faire fonctionner toutes les parties de mon corps.

Lorsque mes yeux furent enfin effectifs, ma conscience ne garda pas à les rejoindre, et c'est à ce moment là que des fragments de la soirée d'hier me revinrent à l'esprit.

Mencia.

Le Palace.

Des armes.

Les deux hommes.

LES DEUX HOMMES.

Dès que cette information atteignit mon cerveau, je me redressa immédiatement le coeur battant à mille, alors qu'une bile amère me remontait à la gorge.

J'analysais la chambre dans laquelle je me trouvais, et tout était en train de se remettre en forme dans ma tête.

Je n'étais pas chez moi.
Je n'étais pas chez moi.

J'étais chez eux.
J'étais chez des inconnus... j'avais été... oh, le bordel on m'avait enlevé.

Ma main se posa sur ma bouche, alors que des larmes assaillirent mon visage dès lors que je pris conscience de la dangerosité de la situation.

Cette chambre était neutre, blanche. Particulièrement stressante, avec une seule fenêtre.

Je mis ma main sur mon visage et soupira, vraiment vraiment fort.

Que fais-je faire maintenant ?

Ce qui était sur, c'est que j'allais quitter ce lieux. J'allais vraiment m'enfuir, mais la seule fenêtre était en hauteur et je n'avais pas de quoi escalader.

Je devais quand même le faire.

Je me redressais, afin de me mettre debout sur le lit, pour ensuite essayer d'atteindre la fenêtre qui se tenait au dessus du lit.

Je mis mes mains sur ma taille, afin d'établir rapidement un plan dans ma tête alors que mes membres tremblaient .

Et si il y avait des caméras ?

Non. Concentre toi, Alicia, il faut partir d'ici.

Alors que j'avais un pied sur le mur afin de me maintenir, l'autre était en suspension dans les airs, en attendant de pouvoir trouver un autre appuie, lorsque j'entendis des pas de plus en plus proches de la chambre.

Je fis un bon afin d'atteindre le lit, mais mon mouvement était beaucoup trop brutal ce qui me fis basculer et me cogner contre le rebord en bois du lit.

Au moment où je tombais de douleurs, la porte s'ouvrit sur une dame, une vieille dame, avec de beaux yeux bleus et de long cheveux roux.

De peur, je tenta de me relever pour m'éloigner, mais la douleurs pris le dessus et je m'écroulais, alors qu'elle s'approchait de moi.

Histoire d'un soir [ en réécriture ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant