Chapitre 4.

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TW: Sexe, meurtres


MASSILÉO.
Le palace.

La musique assourdissante de mon club retentissait de partout. Les énormes enceintes posées un peu partout dans le bâtiments raisonnaient, en fond.
L'étage inférieur, celui qui contient la grande salle, et les bars, est noires de mondes, aujourd'hui c'est particulièrement bondés.

Bon pour les affaires ça.

Je me tenais dans mes locaux, à l'étage supérieur, j'avais une vue imprenable sur tout ce qui se déroulait en bas, et les écrans de vidéos surveillance me permettait d'avoir tous les recoins de mon club à l'oeil. J'étais accompagné de certains de mes gros clients et certains de mes ennemis.

Sauf qu'ils ne le savaient pas encore.

De sombres personnages,  et je devrais rajouter une grosse bande de fils de pute aussi.

La tête penchée en arrière, je me délecte de la brûlure que me me prodiguait l'alcool.

J'allais exploser incessamment sous peu.

Mencia se dandinait sur mes genoux , telle une chaudière, en riant à gorge déployée à chacune des "blagues" que pouvais lancer chacun des hommes en face de moi. Je savais qu'elle faisait ça uniquement dans le but de réveiller certaines idées en moi.

Elle ne réveillait rien. Rien du tout.

Je ne sais même pas pourquoi je ne l'ai pas encore quitté.

Parce qu' elle me permet de voir sa soeur facilement ? peut être.

Surtout que j'avais deux trois choses à régler avec Alicia.

Ses putains de yeux verts me rappelaient quelqu'un. Et lorsqu'elle a osé faire la maligne à ce sujet, j'étais à deux doigts de lui enfoncer la gâchette dans la gorge et de lui faire exploser sa putain de cervelle.

Je ne veux pas qu'elle me rappelle cette personne.


-Donc comme je vous le demande Monsieur Dipereto, je souhaiterais acquérir certains locaux de la mafia sud-italienne pour le trafic de drogue du Cartel de Sinaloa, me dit le représentant du dit Cartel, avec un joint dans la bouche.

J'avais oublié qu'il me parlait. J'étais complètement ailleurs.

Et par ailleurs j'entendais : Est ce que Alicia va passer les portes du Palace ce soir ?

Je posa mon verre sur la table près de moi, et me redressait.

-C'est non, dis-je simplement et si vous ne voulez pas déclencher une guérilla vous feriez mieux de ne plus me faire chier avec vos demandes parce que dans le cas contraire je vous plombe tous lui répondis-je calmement, en  reprenant  mon verre de whisky et l'approchant  de  ma bouche et en décalant gentiment Mencia sur ma jambe opposée.

-Et vous savez que je le ferais ajoutais-je en esquissant un sourire insolent.

Il déglutit, le joint toujours en bouche.

Mencia savait pour ma mafia, mais j'en avais rien à foutre elle est beaucoup trop amoureuse pour tenter quoi que ce soit.

Elle il valait mieux pour elle qu'elle ne tente rien, au quel cas, c'était six pieds sous terre.

-Au suivant, dit mon cousin Aiden en remuant la crosse de l'arme qu'il tenait.

Je n'en avais rien à foutre de leur demande de merde, honnêtement. Mais eux voulaient impérativement me parler, alors que je ne suis pas un as de la négociation.

Histoire d'un soir [ en réécriture ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant