Chapitre 38.

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HÉLOÏSE.



Mes yeux s'ouvrent difficilement, j'ai du mal à m'accommoder à la lumière. 


Je plisse les yeux afin de fixer ma vision, et je tombe sur du blanc, que du blanc, partout.

Où suis-je ?

Plusieurs douleurs surviennent d'un seul coup en moi. Ma tête tourne et mes tempes sont en feu, une torsion dans le bas de mon dos se fait violemment ressentir en moi.
Mes sens ont du mal à tout assimiler, mais plus j'essaye de penser plus ma douleur à la tête se fait sentir.

Où suis-je ?

Mes yeux scrutent la dimension de la salle, de gauche à droite, de bas en haut, je ne reconnais pas ce lieu.
Mon coeur commence à s'emballer, lorsque des flash me reviennent soudain rapidement en mémoire.

« On va bien se défouler sur toi salope »
« Tient lui les bras que je lui plante ça dans le dos »
« Ouvre les yeux ! Regarde nous te tuer à petit feux »
« Enfonce lui la lame plus profond, immobilise la ».

Ces flash me glacèrent le sang et me figèrent si bien que je n'ai pas senti qu'une personne se tenait près de moi. 


Lorsque je sentis son contact, je sortis de ma transe en sursautant tout en me préparant à hurler.

J'étais en danger.

-Hélo me parvient une voix familière.

Je devais être en train de rêver... Aiden ? 

Que fait-il ici ? Je ne comprends rien..

Pourtant, il n'y avait aucun doute, c'était bien lui, avec ses cheveux en chignons et ses tatouages pleins les bras mais... que faisait mon frère ici ? 

Dans une incompréhension la plus totale, je me passais lentement une main tremblante sur le visage. 

Je ne captais absolument rien du tout. 

Je continuai à le fixer comme si j'avais vu un fantôme. 

Ce qui était sûr, c'était que j'étais loin des brutes... j'étais... en sécurité. 

Mon frère s'approchait de moi, d'un mal non-assuré, alors que je papillonnais encore. 

J'avais mal partout.

-Reste ici..je vais appeler un médecin d'accord ? déclama-t-il  en se dirigeant vers les divers fils qui m'entouraient. 

Il appuya sur un bouton rouge.  

Mon esprit était complètement mélangé, des questions doublées de flash fusaient dans mon cerveau.

J'étais incapable d'articuler quoi que ce soit, incapable de reposer mes méninges.

Mon frère caressa le haut de mon crâne avec sa main, en attendant un médecin. Sa proximité me rassurait quelque peu, néanmoins, j'étais toujours sceptique. 

Un homme en blouse blanche entra quelques secondes après.

-Mademoiselle Dipereto, heureux de vous savoir réveillée.

Réveillée ?

Je l'observais s'approcher de moi et sortir du matériel. Alors qu'il sortait un stéthoscope et se retournait vers moi, il reprit:

Histoire d'un soir [ en réécriture ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant