Chapitre 35.

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TW: Violence, M*utre.








MASSILÉO.

Les bras croisés, je me pinçais l'arrête du nez pour la énième fois en déambulant dans mon bureau.

-Tu es sûr de toi ? m'interpella Éros, alors que je fulminais dans mon coin.

Est-ce que j'étais sûr de moi ?

Je ris nerveusement, en explosant mon verre contre le mur avant de me tourner vers lui.

-J'ai le choix tu penses ? répondis-je de manière sarcastique en le fixant.

Un ange passa, avant que je secoue la tête nerveusement.

-Tu l'as vu toi même non ? ajoutais-je d'un ton trop calme, ils l'ont mise au sol, une putain d'étoile au sol !

Depuis qu'Iris avait quitté mon domaine, je n'avais pas décoléré, j'étais à un summum de haine incommensurable.

Je bouillonnais, et avait envie de fracasser la tête de toute personne que je croisais.

-Je n'ai aucune autre putain de solution, rétorquais-je les mains plaqué sur le marbre de mon bureau.

Il ne répondit rien, et il faisait bien.

Personne, et je dis bien personne ne pourrait ressentir le quart de ce qui m'a traversé lorsque je les ai vu malmener ce qui était à moi, et que je m'étais juré de pardonner.

-Je lui ai fait me croire, continuais-je avec un sourire nerveux, elle m'a cru lorsque je lui ai dit que je la protégerais, et j'ai échoué comme un imbécile, à cause d'une fille qui n'est pas elle, tu imagines ce qu'elle doit ressentir ?

Putain de merde.

Je ne pouvais pas continuer de blâmer Iris, Aiden ou la mafia, tout était de ma faute.

Je me suis fait berné.

-Te blâmer n'apportera rien de nouveau à la situation Massiléo, me reprit Éros en allumant un cigarette.

Il ne fumait jamais en temps normal, ce qui témoignait qu'il était réellement à cran.

-Aiden reste mon cousin, et même si je sais que je mets Charlotte en danger, je me tue à penser que ça va fonctionner, et qu'il ne lui arrivera rien.

En expirant sa fumée à l'opposé de moi, il acquiesçait.

-Fait ce qui te semble être le mieux Massiléo, je serais là.

J'allais appeler mon cousin. C'était risqué, j'étais probablement sur écoute, mais je n'avais plus le choix.

Chaque minute passée, sans avoir de nouvelle d'Alicia paraissait beaucoup trop long, beaucoup trop dangereux.

Si l'appel se déroulait bien, mes hommes étaient déjà positionnée dans les voitures pour entamer une descente.

Je saisis mon téléphone, et composait le numéro de Aiden qui répondit directement.

-Massiléo dit il d'une voix grave.

Le ton de sa voix, me donnait simplement envie de lui tordre le coup.

-Laisse moi d'abord parler à ma petite soeur lui ordonnais-je.

Il n'était pas ma priorité.

-Tu n'es pas dans la position de négocier quoi que ce soit Massiléo actuellement-

-Aiden, chiudi quella cazzo di bocca, non ti sto chiamando per sentirti piangere, passami mia sorella. ( Aiden, ferme ta gueule je ne t'appelle pas pour t'entendre brailler, passe moi ma petite soeur) le coupais-je violemment.

Histoire d'un soir [ en réécriture ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant