Chapitre 7.

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ALICIA.
Quelques instants plus tôt.


Au téléphone avec Karen pour lui expliquer les derniers événements récents qui ont traumatisé ma vie, je finissais mon maquillage pour la soirée .

-La façon dont ce mec a du toupet c'est vraiment pour me forcer à le tuer si je le vois un jour ! rétorqua-t-elle, moi je te le dis, les connards dans son genre je les gifle.

Je ris à chacune de ses interventions, alors que je faisais mes lèvres, en me mettant du crayon de partout.

-Putain, m'exclamais-je je vais jamais réussir à finir si tu me fais constamment rire.

-Les choses qui dérangent soupira-t-elle, mais ce qui m'insupporte le plus, c'est ta sœur ? Elle a un sacré problème de comparaison avec toi, c'est grave.

-Ouais, soupirais-je incertaine, je crains réellement qu'elle soit au courant pour Massiléo et moi, et qu'elle soit en train de se faire des films.

-Je comprendrais que ça soit malaisant pour elle, mais tu n'as pas couché avec lui alors qu'il était avec elle, techniquement c'est toi qui l'a vu la première me rassura-t-elle.

-En vrai, ce n'est même pas ça la question, la coupais-je en me levant, le problème c'est que je lui tend des perches pour qu'elle se méfie de moi, sur tous les hommes d'Italie il fallait qu'on choisisse le même...

En activant le haut-parleur, je posais mon téléphone afin de me diriger vers mon miroir.

-Sans doute, mais il faut que t'arrêtes de constamment te remettre en question à cause d'elle, lorsque Massiléo et toi avez fait vos affaires il était célibataire.

Peut être qu'elle avait raison, mais en tout cas ma sœur ne l'entendrais absolument pas de cette oreille.

-Toi tu serais capable de croire qu'un jour ta sœur te ferais du mal ? Jamais, alors que elle, si, rentre toi dans le crâne qu'elle a un problème dont tu n'es absolument pas l'origine.

Sans lui répondre je m'inspectais dans le miroir. Peut être que je suis trop volumineuse pour la robe que je porte ?

-Tu portes quoi finalement ce soir ? me demanda-t-elle en mangeant je ne sais quoi.

-Une robe noir, mais... je-

-Si jamais ce qui sort de ta bouche est en lien avec ton poids je te jure que je te brûle vivante me coupa-t-elle.

Je me tus instantanément, les joues rouges.

-Je te connais beaucoup trop, t'es incapable de te regarder sans essayer de trouver ce qui ne va pas pour toi, à tel point que tu t'inventes des défauts !

-C'est bon soufflais-je, je gardes la tenue, lui dis-je défaitiste. Je suis quand même déçue que Noah ne puisses finalement pas venir.

Noah avait dû décommandé en raison d'un soucis familial, et il passait sa soirée à s'excuser de devoir me laisser avec eux.

-Tu me feras le plaisir de faire attention, t'es une jolie fille dans un club réputée pour être un bar de chair fraîche !

En saisissant mon sac et resserrant ma queue de cheval, je lui répondis :

-Je ne pense pas qu'il m'arrivera quoi que ce soit, j'ai mis des bottes d'ailleurs pour pouvoir courir vite en cas de danger là taquinais-je.

J'avais réellement mis des bottes, mais à talon, encore moins pratique que des escarpins !

Elles atteignaient presque mon genoux, et laissait mes cuisses nues jusqu'à ce que ma robe prenne le relais.

Histoire d'un soir [ en réécriture ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant