LE SULTAN DE CALEGAN

☀️chapitre 3☀️

Kalifa

C'est tout doucement que les informations que l'on venait de me donner atteignit mon cerveau, une fois les avoir Assimilé c'est là que j'ai compris que je venais d'être vendue comme un vulgaire objet que l'on acquiert après une vente aux enchères. Qu'ai-je bien pu faire à Oussamar pour qu'il se comporte de la sorte mais je n'allais pas rester planter là sans me battre il était hors de question que ma liberté m'échappe pour une bêtise pareille je refuse de devenir la servante d'un sultant!

-je ne vous suivrais pas je suis désolé ce accord a été passé sans mon consentement il est hors de question que j'aille dans une terre dont je n'ai aucune connaissance !

- mais je ne vous donne pas le choix c'est un ordre que vous vouliez ou non vous allez venir avec nous!

-Aboubac partons vite de ce endroit sordide .

Adlar pris kalifa par les bras comme un insignifiant insecte et monta dans la voiture avec elle . lui même ne savait pas pourquoi il l'emmenait avec lui à calegan il aurait très bien pu la laisser à son sort ici en Pennsylvanie vue qu'il ne supportait pas d'être en présence d'une femme mais c'était plus fort que lui elle était devenue une partie de son patrimoine et il se refusait d'abandonner une partie de ses biens ou que ce soit du moins c'est la raison qu'il se donna.

Je ne savais pas du tout où allait me mener toutes cette histoire je priais intérieurement qu'il ne me fasse aucun mal ou plus tôt qu'il ne me tue pas je me demandais bien ce que Oussamar lui a fait pour qu'il ait le regard si ampli de haine.

-qu'allez-vous faire de moi ?

-cela ne vous concerne pas.

- évidemment que ça me concerne je vous signale que j'ai été embarqué dans cette histoire malgré moi et que je n'ai rien avoir avec les affaires louches de oussamar !

- ah

-c'est tout ce que vous trouvez à me dire <<ah>>

-vous commencez sérieusement à m'énerver que voulez-vous que je vous dise? Que si vous ne restez pas tranquille et ne la fermez pas vous finirez au cachot avec comme seule ami la famine et les rats!

- faites donc ça ! Je serais mieux n'importe où du moment que je n'ai pas à respirer le même air qu'un homme aussi désagréable que vous et qui sais peut-être êtes-vous aussi pervers que oussamar !

- bon Dieu donne moi la patience c'est pour ça que je n'apprécie pas la gente féminine , Aboubac je vais m'installer dans la cabine du fond au risque de commettre un meurtre.

Adlar

Mais quel est donc ce poison qu'on m'a donné. Elle est d'un toupet et du' une audace incroyable comment ose-t- elle me répondre de la sorte? En temps normal je devrais la jeter au cachot pour l'insolence dont elle fait preuve mais je ne sais pourquoi je ne suis pas plus en colère que ça j'ai même l'impression que son insolence m'amuse.

- votre Altesse ?

-oui Aboubac ?

-vous souriez?

-ah bon? Je ne l'avais pas remarqué

- ça me fait plaisir cela fait à peine trois heures que mademoiselle kalifa M'bareck est avec nous que vous semblez être légèrement heureux.

-tu exagères un peu l'ami c'est une femme et il y'a bien longtemps que les femmes ne peuvent plus me permettre d'atteindre la béatitude.

-si vous le dîtes.

Le trajet du retour s'est fait dans une ambiance plutôt calme. Arrivé à calegan il faisait déjà jour les rayons du soleil pointaient c'est en cela que Adlar aimait véritablement son royaume. Ses vaisseaux lumineux qu'offraient le soleil à ces terres étaient sans pareille il pouvait rester debout durant des heures à les observer parce qu'elles mettaient en évidence les richesses de son pays en montrant chaque jour ces braves hommes et femmes qui se levaient aux aurores pour aller chercher leur gagne pain ou encore l'odeur de ces magnifiques fleurs de jasmin qui parfumaient la ville . Il entrepris de réveiller kalifa qui s'était endormie sur son siège mais il fut stoppé dans son élan par la beauté de kalifa il n'avait pas remarqué qu'elle était d'une beauté à en faire tomber plus d'un il était beaucoup trop énervé hier.