Encore une journée compliquée à devoir côtoyer une femme hypocrite,vulgaire et sans vergogne elles sont toutes pareilles elles ne savent que répandre le désespoir autour d'elles et celle qui est en face de moi à ce instant n'y fait pas exception d'ailleurs il faut que je m'en débarrasse au plus vite.
-donnez moi ces papiers et allez-vous en ,mon homme de main vous l'apportera une fois que je l'aurais lu attentivement et signer si vous ne le voyez pas dans dix jours c'est qu'il n'y'aura pas d'accord.
- Mais votre altesse cette affaire est délicate et j'aimerai vous....
-vous êtes sourde ou quoi sortez immédiatement de mon bureau !
La froideur avec laquelle il a prononcé ses mots était tellement puissante que la femme en face de lui failli s'étouffer avec sa salive elle n'a plus rajouté un seul mot et est sortie en trombe de ce bureau le visage horrifié.
Au même moment l'homme de main du sultan fit irruption dans le bureau non sans avoir relevé l'expression horrifiée de la jeune femme.-votre altesse qu'avez-vous donc fait à cette pauvre femme ? l'expression qu'elle abordait laisse à penser qu'elle aurait aperçu la mort.
- voilà une façon de me qualifier chers Aboubac,cette femme que tu as aperçu en rentrant n'est rien d'autres qu'une arriviste tu aurais vu sa manière de se déhanchée en posant les dossiers sur ma table c'était vulgaire limite répugnant elle s'est servie de la situation chaotique de l'orphelinat pour pouvoir m'approcher c'est tout et je t'avais dit que c'était une mauvaise idée de la faire entrer dans mon palais je ne supporte pas la présence de femmes et tu sais très bien pourquoi !
-je le sais pertinemment votre Altesse mais le peuple de calegan réclame une sultanat vous ne pouvez pas rester indéfiniment sans épouse.
-j'aimerais bien pourtant car je ne peux pas me trouver une épouse du moins pas pour le moment c'est à l'encontre de mes forces.
-un jour très proche vous trouverez la force.
-en attendant donne mois les nouvelles de nos affaires dans les pays étrangers spécialement concernant l'investissement que j'ai fait aux États-unis dans l'état de Pennsylvanie .
- les nouvelles sont pas très bonne votre altesse il s'avère que l'homme que nous avions rencontré la dernière fois n'est rien d'autre qu'un charlatan il est quasiment en faillite et trempe dans de salles affaires l'argent que vous lui avez donné a été investi dans des histoires de drogue .
Plus Aboubac avançait dans son récit plus Adlar se sentait irrité au plus haut au point ils se disaient que ce homme ne savait pas à qui il avait affaire car il allait lui faire amèrement regretter ce geste.
- Aboubac comment se nomme t-il déjà ce imbécil ?
-Oussamar saïdi c'est un ancien résidant de calegan, feu votre père avait banni sa famille de calegan pour haute trahison il est marié à une certaine Pamela apparemment une femme tout aussi arriviste que lui.
-ça ne m'étonne pas qui s'assemble se ressemble dit-on cependant relis moi les clauses du contrat que j'ai passé avec lui s'il te plaît j'ai besoin de vérifier quelque chose.
- il y'a deux clauses principales,la première est que il s'engage quoiqu'il arrive à satisfaire vos désirs et la deuxième est que en cas de malhonnêteté ou de non exécution de sa part vous pouvez disposer de son patrimoine et c'est là que je trouve ce homme répugnant ,car le patrimoine que vous allez toucher est une femme.
Comme s'il venait d'annoncer une bombe Aboubac leva son regard du dossier qu'il tenait entre les mains pour faire face au regard du sultan.
-une femme tu as dis ? Si je comprends bien ce homme est entrain de me vendre une femme ?
-oui votre altesse
- Aboubac prépare mon jet on a un vole à faire en direction de la Pennsylvanie ce fameux oussamar Saïdi ne sait pas encore à qui il se confronte.
KALIFA
Cela fait maintenant trois jours que je n'ai plus de nouvelles de oussamar les rumeurs courent qu'il est mort et à vrai dire je ne serais pas étonné vue les fréquentations peut recommandable qu'il a . Pamela quant à elle transforme la maison en une véritable maison close elle ramène des hommes différents chaque soir pour faire des actes abjects avec eux moi je reste très loin d'elle je ne veux être mêlé ni de près ni de loin à elle de ce fait je passe le plus clair de mon temps chez mia .
-maintenant que ce pervers d'oussamar n'est plus là kalifa tu peux prendre ta liberté ne reste plus dans cette maison ou du moins trouve toi un autre endroit.
-j'aimerais bien mais tu sais que l'assistante sociale a été clair il faut que je reste au même lieu pour une durée de trois ans cela prouvera au consulat que je suis sérieuse et que je veux véritablement construire une nouvelle ici et le fait de changer de lieu peut occasionner quelques incompréhensions ça sera mal vue.
- c'est tellement injuste tout ça mais heureusement qu'il ne reste plus que un an et tu pourras toujours compter sur moi tu le sais .
-je le sais ne t'inquiète pas tu as déjà fait beaucoup pour moi bien plus que tu ne le pense .
J'ai continué à parler en compagnie de mia durant des heures je pouvais maintenant me le permettre puis que oussamar n'était plus là et Pamela ne souciait guère de ma présence. Lorsque 20:00 sonna j'ai pris le chemin de la maison non sans faire mon éternel câlin à mon amie mais plus j'atteignais la maison plus mes pas se faisaient lourd c'était comme ci une véritable tornade était passé tout était sans-dessus /dessous j'entrais quand même avec une boule au ventre j'entendais du bruit à l'étage alors j'entrepris de marcher sur la pointe des pieds et si c'était des assassins qui en avait après oussamar ? Je devais donc récupérer le peu d'affaire que j'avais et me réfugiée chez mia mais mal à droite comme je suis je fis tomber un vase qui attira l'attention des hommes qui sont là haut , Je me mis à courir comme ci ma vie en dépendait je ne sais pas pourquoi mais je savais que si je restais là je n'aurais plus jamais cette liberté à laquelle j'aspire hélas à peine ai-je posé le pieds dehors que je sentais un poids avachi sur mon petit corps .
-regardez moi!
Cette voix était tellement glaciale je dirais même sans vie elle pouvait réveiller un mort mais pour ne pas perdre ma vie je fis ce qu'il me dit .
C'était un homme avec le regard le plus haineux que je n'ai jamais vue depuis ma naissance même les rebelles en Mauritanie n'inspirait pas une telle peur on aurait dit qu'il serait prêt à me trancher la gorge.- qui êtes vous ?
-.............
J'étais tétanisée par la peur je ne pouvais pas répondre
- êtes-vous sourde je vous demande votre nom!
-je....je me nome kalifa M'bareck
J'entendis un homme derrière celui qui était avachi sur moi dire ..
-votre altesse c'est elle la femme qu'il vous a vendu.-très bien mademoiselle kalifa M'bareck je suis Adlar al mousakir sultan de calegan et je vous informe que désormais votre vie m'appartient !
Je me souviens que ces deux phrases tournaient dans ma tête << c'est la femme qu'il vous a vendu >> et << je suis le sultan de calegan votre vie m'appartient >>.
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LE SULTAN DE CALEGAN
RomansaKalifa une jeune femme Mauritanienne qui a dû fuir son pays natal du fait de la guerre se retrouve en exile aux États-Unis là où elle croyait trouver une vie paisible mais Hélas bien des épreuves l'attendent ... Lui, Adlar ,sultan de calegan est cra...