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1-A la dernière interview, tu disais faire la collection de faux poulpes, nous demandons des explications !
Je dois avouer que je ne me souviens même plus de pourquoi et comment j'ai commencé cette collection... Les poulpes sont quand même des animaux fascinants, non ? J'ai surtout des illustrations, mais aussi une lampe et un grand poulpe en papier en 3D (qui m'a bien occupée pendant le confinement). Des trucs qui prennent de la place, en somme... Ça donne une certaine ambiance à ma salle à manger.
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2-Si tu veux nous parler brièvement de ton métier, en quoi t'aide-t-il pour écrire ? Et est-ce que l'écriture t'aide pour ton métier ?
Je suis psychologue et j'ai choisi cette option au départ... pour écrire de meilleurs personnages (véridique) ! Alors j'espère que j'y arrive, haha. Dans le roman du 400% actuel, j'utilise de surcroît mes connaissances professionnelles sur la mémoire, un de mes domaines privilégiés.
Au quotidien, j'écris surtout des rapports à destination de mes collaborateurs, et je me plie donc aux nécessités de l'exercice. Il n'y a pas de correcteur d'orthographe sur notre logiciel médical, je suis donc super vigilante quand je rédige. Mais je prends aussi toutes mes notes à la main et à grande vitesse, ce qui devient une compétence rare !
3-La dernière fois, tu parlais de ton amour pour les jeux de rôle. Est-ce une bonne base pour apprendre à écrire selon toi ?
Je pense que c'est une excellente base, surtout quand on adopte le rôle de MJ (« maître du jeu ») : on doit alors inventer des intrigues et des personnages, garder ses joueurs en haleine, rebondir sur leur créativité... Ça m'a personnellement beaucoup nourrie pendant de très nombreuses années, sur table, et ensuite encore plus quand j'ai commencé à être MJ sur forum, où la limite entre le jeu de rôle et l'écriture devient quasi non-existante (si ce n'est qu'on écrit à plusieurs mains et qu'il reste un « leader » dans le développement de la trame narrative).
Cela dit, il faut se méfier : transposer un scénario de JDR en roman est souvent une mauvaise idée, car les mécanismes qui fonctionnent en jeu ne sont pas forcément les mêmes que ceux qui fondent un bon récit.
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