20 | LIDE FEAD

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CHAPITRE 20

LIDE FEAD

« On ne peut vaincre le mal que par un autre mal. »
Jean-Paul Sartre

Si il sait que tu es ici, en vie, il te tuera.

Ma respiration se coupe, je sens que je pâli et une vague de froideur me paralyse.

Je pensais que j'en avais terminé avec les menaces de morts mais finalement non, de plus, elles me sont inconnues.

Qui ? Dis-je dans souffle.

Je ne peux pas en parler ici, d'abord habille toi, qu'est-ce que tu fous en serviette ?

Soudainement gêné par ma demi-nudité, j'essaye de cacher mon corps avec mes mains. J'avais d'ailleurs oublié qu'Anton avait déposé sa veste sur mes épaules.

Figure toi que je ne suis pas chez moi, donc je n'ai aucun vêtement. Raison de plus pour me libérer, tu as vu je ne suis pas coupable et puis je ne fais que des ennuis.

Il fronce les sourcils, je sens sa colère arriver.

Il en est absolument hors de question, pour les vêtements c'est qu'un détail qui se règle par mon dressing, ensuite tu as entendu ce que je t'ai dit il y a à peine 2 minutes ?!

Bien sûr que oui, mais ce n'est pas ton problème. Je suis sure qu'en sortant de ce monde, il n'y aura plus aucune menace.

Ces yeux bleus deviennent de plus en plus sombres, sa mâchoire se contracte.

C'est mon problème que tu le veuille ou non. Répond-il.

C'est ma vie, mon choix !

Et moi, ma responsabilité !

Je fronce les sourcils devant la bêtise qu'il vient de sortir, sa quoi ?

Je te demande pardon ?

Il écarquille les yeux, réalisant lui aussi sa bêtise.

Je..Il se racle la gorge et continue. Non rien oublie.

MAIS MERDE ALORS, ARRÊTEZ DE ME CACHER TOUTES LES CHOSES ME CONCERNANT !

Il pâli en ouvrant la bouche en grand, commençant à paniquer face à mes propos.

Je ne sais pas si c'est à cause de mes hormones ou le surplus d'événements, mais je me lâche, je n'en peux plus.

Les larmes me viennent aux yeux alors avant qu'Anton me voit dans mon moment d'extrême faiblesse, j'ouvre la porte de la salle de bain et je le pousse dans le couloir.

Je referme la porte d'un coup de pied et verrouille a toute vitesse. Ma vision commence à devenir plus floue, je m'assoie au sol.

Les larmes dévalant mes joues, je ne retiens pas mes sanglots.

Je me fiche qu'Anton les entendent, je ne veux juste pas qu'il me voit dans cet état.

ECLIPSEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant