Je n'arrive plus à garder les yeux ouverts, les lumieres des bougies dansent devant mes yeux. Je cligne plusieurs fois des paupières. Un froid glaciale m'envahit.
Je pense que je rêve. J'entends au loin des bruits de sirènes. Mon sang se glace sous le plaid du canapé. Du givre se forme sur la fenêtre.
J'entends un vacarme assourdissent. Des bruits de pas et des gens qui hurlent.
Je vois passer une ombre derrière un des carreaux du salon.
Je suis au 17 éme étages.
Des flash blancs m'éblouissent.
Je me lève d'un bon.
Summer se poste immédiatement à coté de moi. A ma droite, elle s'étire de toute sa hauteur et montre les cros. Ils luisent quand les flashs arrivent. Elle semble gigantesque.
Je ne comprends pas ce qui se passe. Je suis pétrifiée.
Winter est derrière moi. Elle se tient de dos et observe la porte d'entrée.
Je suis à moitiés accroupie.
Puis d'un seul coup, mon cerveau se remet en place. Il faut que je bouge.
Il se passe quelque chose. Je ne dors pas.
C'est la réalité.
Je me baisse et souffle sur les bougies de la table basse. Ça sent le brulée.
Winter gronde derrière moi. Elle se jete sur moi d'un mouvement ample.
Je me retrouve allongé sous le canapé, écrasée par son poids.
La porte d'entrée s'ouvre dans un bruit sec.
Le verrou vient de sauter.
J'entends un bruit ignoble et gluant à 5 mètres de moi.
Et une voix.
"Il n'y a personne ici."
Je tente un regard en direction de Summer, elle est en position d'attaque mais reste figée.
L'homme continue de parler.
Un mouvement attire mon attention sous le canapé. Une ombre vient de passer.
"Laisse le clébard il ne nous sert a rien".
L'ombre se fige.
Mon sang bout littéralement. Mon visage est en feu et mon cœur bas si fort que je crains qu'il ne l'entendent.
