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Bonne lecture ⚡️

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Non, non, non.

C'est un cauchemar. Je vais me réveiller. Je dois me réveiller.

Mais j'ai beau me pincer l'intérieur de la joue, je ne me réveille pas dans mon lit en étant envahie d'un sentiment de soulagement comme je l'espérais. Je suis forcée de réaliser que je ne pourrais pas être plus éveillée que ça. C'est la réalité. Et cette réalité est un cauchemar éveillé.

Le parrain et toute sa famille de mafieux n'étaient pas censés être au courant de ma présence. Mais ils ne sont pas les seuls. Salvatore aussi n'était jamais censé l'apprendre. Si par miracle le parrain ne me tue pas, Salvatore s'en chargera.

C'est vraiment le pire scénario qui aurait pu se produire. J'étais cachée dans les conduits d'aération. J'ai à peine cligné des yeux et je me suis retrouvée en train de voltiger en plein air. Je n'ai rien vu venir. Un tir de balle plus tard et me voilà écrasée au sol devant une armée d'hommes assoiffés de sang.

Mon regard cherche celui de Salvatore dans la foule au loin. Il est facile à trouver.

Cette fois, son masque d'impassibilité est tombé très bas. La surprise est clairement visible sur son visage. Il était loin de s'attendre à me trouver là.

Et lorsqu'il comprend pourquoi je suis ici, la surprise laisse rapidement place à une terrible colère.

— Tiens, tiens, une fouineuse... ricane le parrain.

Je vois ses mocassins noirs dressés à moins d'un mètre de moi. Je reste allongée sur le sol, incapable de bouger ou de relever la tête à cause de la douleur. Cette chute de plusieurs mètres ne m'a pas loupée.

— Ça faisait longtemps. Laisse-moi m'amuser avec elle, dit Amaël en avançant vers moi.

Dans sa voix, il y a une sorte d'impatience sordide. Un frisson de peur me parcourt. Entre ses mains, je n'aurai aucune chance de survivre. Ce type est un pur sadique. Il a versé de l'alcool sur les plaies de cette pauvre fille pour la faire encore plus souffrir.

— Non, le stoppe son père d'un mouvement de main. Tu t'es déjà occupé de la dernière fouineuse qu'on a démasquée. Cette fois-ci, c'est mon tour.

Ses pieds avancent vers moi. Un pas à la fois. Ses pas sont lents. Trop lents. L'attente est une interminable torture.

Lorsque le parrain arrive enfin à ma hauteur, mes cheveux sont brutalement tirés en arrière. Ma tête voltige et une seconde plus tard, je me retrouve nez-à-nez avec lui.

C'est un homme effrayant. Je le savais déjà. Mais il est encore plus sinistre et repoussant de près.
Ses sourcils noirs épais et broussailleux occupent une grande partie de son front. Son oeil de verre le rend encore plus terrifique. Ça lui retire une part d'humanité. On dirait un mort-vivant.

LAS ROSAS Où les histoires vivent. Découvrez maintenant