Vous n'avez jamais entendu parler de LAS ROSAS. Pourtant, elles sont partout autour de vous. Vous en avez peut-être croisé une ce matin sans le savoir. Si LAS ROSAS sont connues pour être aussi belles que les roses, elles ont aussi la réputation d'ê...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Je suis réveillée au petit matin par... À vraie dire, j'ignore par quoi je suis tirée des bras du sommeil. Personne n'est venu me déranger et aucun réveil n'a sonné.
La première personne qui me vient à l'esprit est Salvatore. Ce n'est pas surprenant étant donné que les draps dans lesquels je suis enroulée sentent son parfum. Comme si le caractère de Salvatore ne suffisait pas, il fallait en plus que son parfum vienne m'agresser les narines.
L'horloge murale indique qu'il est sept heures du matin. Je n'ai dormi que quelques heures. C'est trop peu après avoir passé une nuit aussi intense et mouvementée.
Je me demande où l'espion a fini par dormir. Sûrement sur le canapé.
Je me débarrasse en vitesse de ces draps au parfum insupportable et quitte la pièce tamisée. Mes jambes traversent le couloir en direction du salon. Mais mes pieds se figent sur le sol froid en apercevant le canapé. Vide.
Il ne serait tout de même pas allé dormir dans la baignoire ?
Non ?
Si ?
Je sais que c'est moi qui lui ai suggéré l'idée. Mais c'était de l'ironie. Salvatore est complètement dingue. Il serait capable de le faire juste pour me faire culpabiliser.
En fait non. Il ne pourrait pas avoir l'idée de me faire culpabiliser car pour jouer avec les émotions des autres, encore faut-il en avoir pour les comprendre.
Je me dirige vers la salle de bain d'un pas rapide. Mais là encore, je suis déçue. Elle est vide.
— Salvatore ?
Je crie son prénom à travers l'appartement.
Aucune réponse.
— Salvatore ! Réitéré-je, plus fort cette fois-ci.
Toujours aucune réponse.
Je vérifie toutes les pièces une à une et force est de constater que l'appartement est complètement vide. Je suis toute seule ici. Mon coeur se met immédiatement à battre plus vite. C'est anormal.
Mais au moment où je commence sérieusement à paniquer, mes yeux repèrent la porte d'entrée entrouverte.
Alors ça, ce n'est absolument pas normal...
J'avance prudemment en direction de la porte. Je l'entrouvre encore plus sans faire de bruit.
Personne.
Le couloir est vide.
Je m'apprête à refermer la porte et faire demi-tour lorsque je remarque un autre détail. La porte de l'appartement d'en face est elle aussi entrouverte.
