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« Boys only want love if it's torture »

-Taylor Swift

-Taylor Swift

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Aïe.

— Putain... murmuré-je, incapable de parler plus fort.

J'aurais adoré hurler sur la cause de cette horreur qui me torture.

Qu'est-ce qui me fait souffrir comme ça ?

C'est comme si on m'avait attaché les bras et les jambes avant de tirer dessus pour les séparer de mon corps.

J'ai mal partout. La douleur est insoutenable.

En gémissant de douleur, j'ouvre les yeux en espérant que la réalité m'aidera à comprendre ce qui m'arrive.

Est-ce que je suis à l'hôpital ?

Peut-être que j'ai fait un accident de voiture. Ça expliquerait mon état laborieux.

Ma vision est floue. Je cligne des paupières à plusieurs reprises en attendant qu'elle se stabilise. Des formes commencent à se dessiner autour de moi. Et je réalise que je ne suis pas du tout dans un hôpital.

Je suis allongée au milieu d'un couloir sombre, à peine éclairé.

Je me redresse péniblement, désorientée. Mille et une grimaces déforment les traits de mon visage.

— Putain, grogné-je une seconde fois en massant mes tempes. Il me faut de la morphine.

J'observe la longue robe en soie que je porte. Elle est d'un blanc immaculé. On dirait une robe de rituel.

Si quelqu'un comptait m'offrir en sacrifice et faire couler mon sang sur un autel, je crois que c'est raté. Je suis toujours vivante.

L'hypothèse de l'accident de voiture tombe à l'eau. J'ai peut-être mal partout, mais je n'ai pas une seule égratignure visible sur le corps. Je n'ai pas une seule goutte de sang.

Je rampe pour atteindre le mur à un mètre de moi. En prenant appui dessus, je puise dans le peu de force que j'ai pour me relever.

Aïe, aïe, aïe.

J'ai l'impression qu'un train m'a roulée dessus.

Mes côtes me font un mal de chien. À chaque respiration, c'est comme si une main me broyait les côtes de l'intérieur. L'une après l'autre. Lentement. Douloureusement.

—Où est-ce que je suis ? Soufflé-je en essayant de me maintenir sur mes jambes.

Je pose la question comme si les murs de cet endroit étaient vivants et qu'ils allaient me répondre.

Parvenant enfin à tenir debout, je commence à avancer le long du couloir mal éclairé avec difficulté.

Il est assez court et bordé de plusieurs portes blanches fermées.

LAS ROSAS Où les histoires vivent. Découvrez maintenant