// ... Chapitre trente-quatre ... //

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"Worst Comes To Worst (Edited)" - Dilated Peoples


J'ai suivi Glorfindel et Elrond qui entraînaient Gandalf à travers les rues d'Imladris. Le magicien se soutenait difficilement à l'épaule de l'elfe.

- Que s'est-il passé Gandalf ? demande Elrond.

- Nous avons été trahis...

- Trahis ?

- Saroumane s'est rangé du côté de Sauron.

- C'est impossible...

Au détour d'une rue, Arwen est arrivée.

- Que se passe-t-il ? Elle me demande en marchant maintenant à côté de moi.

- Gandalf vient d'arriver transporté par un aigle. Visiblement Saroumane nous aurait trahis...

Elle ne dit rien en fronçant les sourcils. Glorfindel a entraîné Gandalf dans une chambre et Elrond s'est empressé d'inspecter ses blessures. Glorfindel s'est placé à ma droite, il semblait paniqué en regardant le corps faible de Gandalf. Le magicien était maigre et dans un état pitoyable.

- Il vous faut partir au plus vite, dit-il en nous regardant avec Glorfindel. Ils sont en danger.

- Qui ? demande Elrond.

- Frodon et les autres, les neufs sont partis de Minas Morgul, des cavaliers noirs, ils sont à la poursuite de l'anneau. Je sais qu'Aragorn les mène ici, mais il ne pourra rien seul face à eux.

Mon sang s'est glacé. Les neuf... Non Aragorn ne pourra rien faire...

- Je vais y aller, dis-je en faisant un pas en avant.

- Vous n'y arriverez pas seule Maliha.

- Glorfindel, vous irez retrouver Aragorn et le porteur de l'anneau pour les mener jusqu'ici. Maliha, traquez-les, gardez-les loin d'eux tout au long du chemin.

- Ce sera fait.

- Il vous faut partir maintenant, je n'ai que trop tardé à m'échapper... dit le magicien à bout de souffle. Ne perdez pas une minute de plus... À cette heure, si mes calculs sont justes, ils devraient arriver bientôt à l'ancienne tour de garde.

- C'est loin,je murmure.

- Je suis désolé...

- Vous êtes en vie Gandalf c'est suffisant, Glorfindel, Maliha, allez-y.

- On y va, lance Glorfindel en ouvrant la porte.

Je me suis engouffrée en suivant l'elfe. Je courais derrière lui à petite foulée, oubliant complètement le sommeil qui m'appelait.

Aux écuries dans dix minutes, dit-il alors que je m'engouffre dans ma ruelle.

Bien.

Je rentrais en trombe dans ma chambre, pour prendre une longue chemise blanche, une veste crème sans manches, un legging gris au hasard, mon bustier en cuir et enfiler le tout en quelques secondes. Je serrais mes bottes, le fourreau de Laureline autour de mes hanches en tremblant d'impatience, soupira, fit mon sac en vitesse en ne prenant que le strict nécessaire et passa la porte en trombe. J'ai couru jusqu'aux écuries en mettant mes protège-poignets. Je n'avais même pas attaché mes cheveux, tant pis...

Glorfindel était déjà là, son sabre entre les omoplates brillant sous la lune. La vue m'a surprise, alors que ses cheveux luisaient d'une lumière dorée sous la lune reposant sur son armure légère qui souligne son allure athlétique. Je le trouvais beau, mais ne sentait pas mon cœur bondir comme il l'aurait fait en présence de Legolas.

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