Prologue

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Le pire sentiment c'est celui de l'insécurité se sentiment qui te pousse à être sur tes gardes à n'importe quel moment.

Je me sens piégé même ici chez moi, et pour cause je le suis. Je préfère me laisser sombrer, que de demander de l'aide ou quand bien même en parler. Les gens vous prennent par pitié, vous devenez faible à leurs yeux.

Je préfère encore laisser mes surplus d'émotions à l'intérieur et laisser mon sourire a l'extérieur pour les induire en erreur.

Ces même émotions qui m'asphyxient, ces pensées qui me noient ces pensées les plus sombres.

Ce serait mentir si je disais que je n'envie pas les enfants ayant eu une enfance emplis de merveilleux souvenirs. Les miens se résument à :
- alcool
-travaille
- cave
-seul

Disons que certains sons gâtés par la vie et que par malchance je suis tombé sur la mauvaise famille.

Je vous envie vous qui avez eu une enfance clame et heureuse, je vous envie vous qui avez un avenir, je vous admire vous qui vous vous aimez.

Mais ne vous méprenez pas j'aime plutôt bien mon quotidien j'ai... trouvé ma zone de confort.

Je devrais en vouloir à mon père, c'est lui qui a préféré abandonner en sombrant dans l'alcool, et pourtant je le comprends. Je sais qu'il espère au fond de lui-même, que la fin sera différente.

Je devrais en vouloir à ma mère de s'être plongé dans le travail et de ne pas avoir vu ce que me faisait mon père, mais je la comprends. C'est mieux de fermer les yeux sur les choses que nous voulons pas voir.

Je devrais m'en vouloir de ne pas agir de ne pas changer les choses. Mais je me comprends je sais que quoi que je fasse cela ne peut qu'être pire. Chaque acte a des conséquences, et je ne suis pas encore prête à les voire.

Est-ce qu'on peut encore appeler ça une famille ? Je dirais plus que nous sommes trois personnes en colocation. Les repas de famille sont chez moi inexistant, tous comme le dialogue. Ma moto est mon seul échappatoire.

Sur ma moto tous me parait relatif, plus simple, je ne me préoccupe plus de se que pourrais, penser les autres.
Je vis l'instant présent, cheveux au vent

————————————————————————- Prologue très court, je l'ai d'ailleurs modifié en espérant de ne pas vous perdre.

Deux sur la routeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant