Chapitre 11

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Je m'endors en étant sereine, il ne rentrera pas avant demain, et ça c'est génial. J'ai fermé toutes les portes à clé sauf celle qui sépare le garage de la salle à manger. Il est vraie que je pourrais faire un tour en moto, mais je préfère me reposer temps que c'est possible.

Mes yeux s'ouvrent difficilement il fait nuit. Je suis toute endormie mais mes sens se mettent tous en alerte quand j'entends le bruit de la serrure.

Qui ça pourrait être il est 4heures du mat?

Je me lève de mon lit et descends les escaliers a pats de loup. Je prends un vase dans ma main au cas où.

Ça ne peut pas être mon père il est censé être au commissariat.

La porte s'ouvre à la volée. Mon vase éclate par terre dans un bruit strident.

Mon père entre énervé. Il est hors de lui, dans un élan de colère il envoie une chaise, la faisant ainsi éclater contre un mur. Il hurle des mots incompréhensibles. Il est toujours ivre et pourtant ils l'ont laissé sortir...

Il ne m'a pas encore vue et je prie pour avoir le temps de partir sans qu'il ne commence a défouler sa colère sur moi.

Mon père tourne en rond dans le salon en murmurant des mots et des insultes incompréhensibles, ses mouvements sont brusques et rapide.

Mon anxiété augmente, mes jambes sont paralysés. Tous ses mauvais souvenirs remonte à la surface. Tous ces soirs où il était rentrer énervé et m'avait violemment violé. Tous le dégoût que j'avais éprouvé, tous ses bleus qui sont restés sur ma peau. Me laissant ce goût amer dans ma bouche.

Je regarde toujours mon père tourner en rond. Ces là a se moment précis quand j'ai croisé ses yeux emplis de haine que me jambes ont daigné bougé.

Je coure en direction de la porte de garage. Il est beaucoup trop ivre sont corps se balance de droite à gauche, ce qui lui fait perdre beaucoup de temps. Je m'empresse de fermer la porte reliant la maison du garage.

Je réussi à la fermer à temps, juste avant qu'il ne mette sont pied. Mon cœur est complètement affolé, mes mains sont moites.
Il essaye t'en bien que mal d'ouvrir la porte et je sais très bien que mon petit corps tous frêle ne vas pas résister.

Mon regard ce promène dans le garage cherchant la clé.

Merde elle est où.

Je sens mes forces disparaître, mon père lui n'arrête toujours pas mettant toutes ses forces pour ouvrir la porte, ces foutus, il vas réussir.
Encore une fois....

Mon cerveau ne fais qu'un tours, j'attrape du bout des doigts la petite table en métal à côté de moi. Je vire d'un revers de la main toutes les affaires dessus. Renversant plusieurs clou par terre. La table s'avère plutôt lourde mais je ne devait pas abandonner, je ne pouvais pas.

La petite table n'allais pas résister longtemps mais ce serait toujours du temps de gagner.

J'ai laissé mes clé de moto sur le contact, j'avais prévu d'aller au bowling avec Fabien mais finalement l'arrivée de ma tante avait tous chamboulé.

Je laisse la table en métal faire office de bouclier. J'enfourche ma moto, tempis pour le casque je n'est pas le temps de le prendre. De toutes façons il fait nuit aucun policier ne devrait être sur les routes, et puis merde c'est à cause d'eux que je suis obligé de fuire. Ils n'auraient pas laissé mon père sortir je n'en serais pas là.

En démarrant je frôle les clous qui étaient tombé tantôt. La table a céder au coup de mon père seulement quand je commençais à sortir du garage.

Je n'eu pas le temps de réagir que mon père m'avais déjà lancé une assiette qu'il avait dû prendre dans le placard de la cuisine.

Grâce à l'alcool, il loupe sont tire ce qui me permet d'accélérer et de partir de son champs de vision.

Il fait nuit noire sauf les quelques lampadaires qui éclaire vaguement les routes. Le vent est glacial, c'est justement ce dont j'avais besoin. Mes cheveux vole dans tous les sens. Mon cœur et mon corps ce vide petit à petit de toutes cette adrénaline. Je ne sais pas où je vais mais je roule.

Ma tête ce vide je n'entend plus que le bruit de ma moto, du vent qui frappe mes oreilles. Plusieurs minutes s'écoulent mais je remarque qu'un bruit bizarre c'est ajouté. Ça ne viens pas de ma moto mais de derrière moi. Tous naturellement mes yeux dérivent dans le rétroviseur.

Épaule large casque noir et bleu assortie à la moto (je crois, je ne voie pas très bien il fait nuit). C'est une 125 comme moi. Je le vois se rapprocher. C'est là qu'il me double extrêmement vite mais pas assez puisque je remarque son petit sourire vicieux. Comme pour dire tu ne me doubleras jamais.

Sale macho de mes deux.

Jusque là je roulais à une vitesse convenable, je savais très bien que je n'avais pas de casque et que si je tombais ce serait certainement la mort. Mais jamais au grand jamais je ne me ferais battre par un macho.

J'accélère d'un coup, mes yeux se plisses automatiquement suite au vent qui les fouettes. Je le vois il n'est plus qu'à quelque être de moi.

On vas voir qui roule le plus vite.

Nous roulions sur une longue ligne droite, des arbres de chaque côté de la route. Le moment parfait pour le doubler. Pas de voiture en face pas de radars, la voie est libre.

J'accélère un grand coup pour arriver à son niveau, je ralentit une fois à côté de lui j'attend qu'il tourne la tête vers moi. Une fois sa tête tournée, je lâche mon plus grand sourire accompagné d'un jolie doigt d'honneur. Puis je re accélère. Je le dépasse en une fraction de seconde. La ligne droite est bientôt finis, j'ai gagné il ne réussira jamais à me doubler maintenant, il y aura trop de virage.

Je n'est toujours pas décélérer, quand je quitte la ligne droite, mais des bruits de sirènes me font vite ralentir.

Merde je les avais pas vue ceux là.

Je me gare sur le côté et coupe mon moteur. Le policier est plutôt petit avec une barbe mal taillée.

Le gars que j'avais doublé plutôt, passe à coter de nous et me fait un doigt. Je n'aurais jamais dû faire ma crâneuse.

Le policier s'approche de moi avec un regard fatigué, qui ne tarde pas de s' éclairer quand il voit que je suis une fille.

- Eh bas alors mademoiselle,vous n'avez pas vue le panneau limiter à 80 ?

- je suis désolé je n'avais pas fait attention.

Mouais « pas fait attention »

-c'est rien ma jolie, je ne te met pas d'amende pour cette fois.

- c'est vraie, au merci l'agent.

- mais il faudra payer autrement si tu vois ce que je veux dire.

Son regard me déshabille. Sa langue passe sur ces lèvres gercées. Encore un obsédé du Q. Comment je vais faire ? D'un côté je ne veux pas avoir d'amendes mais de l'autre je ne veux pas faire la moindre chose avec ce bouc.

............................................................................... Excuse les fautes d'orthographe. A bientôt pour la suite.....

Deux sur la routeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant