Chapitre 1

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Une nouvelle journée qui commence mal bien sûre sinon ce ne serait pas drôle. Ça fait 2 ans que j'ai une moto mais j'oublie toujours de faire le plein d'essence, en même temps quand je roule je ne pense pas vraiment à ça. Ce matin je dois co-voiturer avec mon père faute de mieux.

On entame le trajet dans son Audi noire avec des sièges très confortables, légèrement incurvé. Si seulement son conducteur serait moins pénible.

Il c'est lancé dans une leçon de vie interminable !

Pourquoi est-ce que je n'ai pas mis ce foutu plein.

Après bien 15 minutes de leçons de vie sur ma moto que je ne devrais pas conduire, je suis enfin arrivé à mon lycée.

Je déprime rien qu'en voyant toutes ses filles qui s'amusent a rabaisser les autres, à faire des listes des gars les plus mignons et de qui s'est mis en couple ou séparé je trouve ça pathétique.

Malheureusement je ne suis pas une exception, tous en montant les escaliers je sens leur regards perçant se poser sur moi et leur bouches cruel chuchoter des mots à mon égard :

-Elle a pas de seins. Chuchote une blonde au yeux maron noisette.

-C'est pas étonnant qu'elle est pas de copain.

Réplique une rousse en me toisant de haut en bas.

Puis je me retrouve trop loin pour entendre la suite de leur conversation plus dégradante les une que les autres.

J'ai physique chimi dès la première heure (calvaire) j'ai essayé de comprendre son cour sur la force gravitationnelle et son cour sur les atomes mais je ne fait que de penser à ma moto. J'aimerais bien rouler se soir je pense aller vers les plages de agde. L'heure s'écoule à une vitesse folle.

J'enchaîne avec sience de la vie et de la terre a coter de mon cher camarade de classe Fabien. Il est plutôt sympa malgré ses blagues un peu déplacé. J'aime bien parler avec lui il est plutôt naturel comme garçon. Ces cheveux blond et ses yeux vers font chavirer toutes les filles sur son chemin, moi ça ne me fait rien il est beau certe mais je sais pas quelque chose chez lui me dérange c'est peut-être son manque de confiance en lui.

Je passe 30 min de svt à rire de certaine de ses blagues et je jubile intérieurement quand il refuse les snap de certaine filles qui ne manque pas de culot. Les 30 dernières minutes se sont passer dans un silence désagréable entre Fabien et moi. Je ne comprend pas comment on a pu passé du rire au silence pesant qui nous entoure.

Je le surprend plusieurs fois à me regarder avec un petit sourire gêner lorsque je le prend en flagrant délit. Et à chaque fois que je sens son regard se poser délicatement sur moi je ne peut m'empêcher de rougir.

de gêne ?

La pose déjeuner je la passe dehors contre un arbre avec une salade composée de croûtons, carotte râpé et du surimi et tous ceci en lisant un livre. J'aime énormément lire dehors avec le chant des oiseaux et le soleil qui réchauffe l'atmosphère. L'ombre que m'apporte l'abre est très vaste.

J'ai fini ma salade depuis 5min et je suis toujours autant absorbée par mon livre, je suis tellement captive par ce que je lis que je ne vois même pas arriver Cassiopé et son copain l'insupportable Henri qui rabâche sans arrêt son succès dans le tennis. Cassiopé est sûrement la seul fille du lycée que je supporte même si elle ne comprend pas ma passion pour la moto.

L'après midi est enfin finis je prends le bus pour rentrer chez moi et retrouver mon bébé.

Une fois arrivé je m'empresse de faire le plein et m'arrête dire à ma mère que je part elle ne me pose aucune question et me laisse partir, heureusement mon père n'est pas là se soir sinon je n'aurais pas pu partir à une heure aussi tardive.

C'est d'ailleurs étrange qu'à cette heure là il ne soit toujours pas rentré, mais bon c'est un grand garçon il peut se débrouiller seul  et puis ça m'arrange bien comme ça je peut partir sans problème et sans me cacher.

Deux sur la routeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant