Chapitre 3

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Je m'assoie devant mon miroirs et farfouille dans les tiroirs de ma commode à la recherche du peut de maquillage que j'ai en ma possession. Je tombe sur une Bebe crème légèrement plus foncer que ma peau, étant donnée que je n'ai rien dormi.

J'ai vraiment une sale gueule aujourd'hui.

Bon aujourd'hui j'opte plus pour une tenu ful black. J'ai pas très envie de me faire remarquer surtout avec cette gueule de cadavre.

-8h15 merde je suis à la bour, fait chier.

Vue l'heure j'ai une chance sur deux que mon père soit à la maison. Avant de fermer la porte de ma chambre je prend mon sac noir et mon casque. Je tend l'oreille mais je n'entend aucun bruit, j'espère qu'il n'est pas là. Je descend les escaliers, une fois en bas je tourne la tête des deux côté pour m'assurer qu'il n'y a personne. Mon cœur bas trop vite et se met à résonner dans mes oreilles m'empêchant ainsi de distinguer ne serait-ce qu'un bruit.

Inspire.....
bloque.....
expire.....

Personne n'est là j'avance alors tous droit vers la porte menant au garage.

Elle est fermée ?!

Mais je ne l'est pas fermé hier soir ? Bon je n'est pas le temps il faut que je trouve la clé.

-merde, MERDE! Elle est où ?!

Je vais arriver en retard.

J'ai vraiment pas le temps, je fonce à la salle de bain de l'étage, je fouille dans les placards et je trouve enfin ce que je veux. Je descends un peut trop vite les escaliers et je glisse, je m'explose le coccyx et lâche un juron.

Décidément c'est pas ma journée. Je boite jusqu'à la porte et je croche la serrure avec une aisance incroyable, je pensais que depuis le temps j'aurais oublié mais heureusement non. Avant de démarrer la moto je regarde l'heure

8h35
bon bas je suis en retard pour mon premier cours. En voiture on a 15 min de route donc en moto si je roule assez vite je devrais avoir 10 bonnes minutes. Je range vite mon téléphone et je démarre en trombe le pot d'échappement gronde et je me sens enfin libre. Vue que j'ai déjà bien 10 minutes de retard pour mon premier cours on ma refuser d'y assister.

Je ne vais quand même pas allez en permanence, c'est l'ennuie là bas en plus les surveillants ne font que de hurler à tous vas. Je regarde l'heure pour la millième fois dans la matinée 8h50 j'ai encore bien 30 minutes avant le prochain cours et j'ai franchement pas envie de perdre mon temps.

J'en fourche ma moto et me dirige vers la plage de Agde. Le vent frais me fait le plus grand bien. Je trouve le parking en face de la plage et je me gare un peu n'importe comment je doit l'avouer.

Tiens il y a une autre moto, c'est étonnant d'habitude il n'y a personne.

Je ne m'y attarde pas plus même si la moto est incroyablement belle. Elle est d'un bleu époustouflant. Bon aller j'ai pas le temps pour ces conneries je retire mes basket ainsi que mes chaussettes. Je les prends dans chaque main. Le sable se faufile entre mes orteils, je ferme les yeux profitant de cette sensation et je me dirige vers la mer. Elle est nettement plus calme que hier soir. L'eau est gelé et je ne sens plus mes orteils.

Je regarde à droite et à gauche. Il n'y a personne je suis seule, ça fait un bien fou. Mais lorsque que je ramène mes yeux vers l'horizon de la mer. Une silhouette m'interpelle. Je plisse les yeux mais décidément je n'y voix rien. Je me dirige vers celle-ci espérant ne pas avoir vue un mirage. Avec mon manque de sommeil cela ne m'étonnerait même pas. Mais non au fur et à mesure que je l'approche ma vue se fait de plus en plus net.

C'est un garçon recroquevillé sur lui même le dos contre une dune de sable, les cheveux brun et le teint basané. Je m'approche légèrement hésitante.

Et si c'était un camé, ou encore un psychopathe, ou pire....

Je crois qu'il ne m'entend pas arrivé car il ne relève même pas la tête lorsque je me trouve à quelque mètre de lui.

Il dort peut-être ?
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Je ne sais pas si l'histoire vous plaît pour l'instant et j'espère sincèrement que c'est le cas
Désoler pour les fautes d'orthographe j'essaye d'en faire le moins possible.
A bientôt....

Deux sur la routeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant