Chapitre 5

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Putain j'ai déjà trop traîner, j'ai voulu faire un tour en moto mais me voilà sacrément dans la mouise il est 18h35 et je doit être chez Cassiopé à 19h mon père quand à lui rentre à 18h45 il me reste dix bonne minutes pour faire mes affaires et de décarpir comme si de rien n'était en passant la porte d'entrer une douloureuse boule dans mon ventre fait irruption, je prie le plus fort possible pour qu'il ne soit pas là. J'avance et aperçois ma mère allongée sur le canapé entrain de lire.

Étonnant d'habitude elle travaille à cette heure là. Je dit un bonjour timide ce qui ne l'a fait pas réagir d'un pouce. Décider à ne pas perdre plus de temps que ça je monte les escaliers et prend mon sac de sport pour y mettre mon pyjama et d'autre connerie. Je descend le plus vite possible et préviens ma mère de ma sortie celle-ci daigne me regarder et me dit un sourire au lèvre:

- Ne tarde pas trop ma puce.

A t-elle compris que je dormais chez Cassiopé ? Mon père ne devrais plus trop tardé alors il faut que j'y aille et vite. Le voyant pour signalé que le réservoir d'essence commence à être vide s'allume.

- fait chier.

Bon bas c'est partie pour faire un plein.

************
19h15
Et voilà je suis encore une fois en retard décidément la ponctualité c'est vraiment pas mon truc. J'avais envoyé un message à Cassiopé pour lui signaler que je serais légèrement en retard. Il y avait plus de monde que prévu à la station essence. Elle ne m'a pas répondu mais elle a bien lu le message. Je suis arrivé devant chez elle et je sonne bien deux fois avant qu'elle ne m'ouvre la porte.

- c'est pas trop tôt ma belle je commençais à m'ennuyer.

- dés....

Je m'arrête net en entendant des pats ce rapprocher de la porte d'entrée. Je croyais qu'il n'y aurait personne.

- Elle est arrivé l'autre ?

Putain cette voix elle ne m'avais pas manquer. Henri et son aire supérieur fais irruption à côté de ma copine en l'embrassant à pleine bouche.

Heurk

- Tiens salut Henri.

Il ne se donne même pas le peine de me répondre et lâche la bouche de ma copine un sourire au coin de la bouche.

- Entre ma belle ne reste pas là je dois t'apprendre à te maquillé.

- Ouais essaye de la rendre un minimum potable.

Il sort ça avec une telle facilité et tellement détendu comme si c'était normal de rabaisser les gens. Je m'attendais à ce que Cassiopé réagisse mais à la place elle m'adresse un petit sourire désolé. Je vois donc il ne reste plus que moi pour le remettre à ça place je devrais être habitué.

- Au faite Cassiopé tu avais pas dit qu'on devait faire un ravalement de façade ?

Elle me regarde perplexe. Et hoche la tête de droite à gauche.

- Bas on devrait parce-que je connais quelqu'un qui en aurait grandement besoin.

Je regarde de haut en bas Henrie avec du dégoût. Celui-ci ne répond pas et reste septique, moi qui pensais qu'il allait démarrer au quart de tours c'est raté.

- Bas alors Henri ta oublié ta langue dans la bouche de Cassiopé ?

Cassiopé ouvre grand les yeux et reste bouche bée face à ma réplique dite un peu trop sèchement.

- Non mais je rêve et toi tu dit rien !?

Il fixe ma copine furieux et finalement tourne les talons pour aller dans la chambre de celle-ci.

- Je... désolé Enara... je vais juste voir si il vas bien et après je reviens ok ?

Je ne répond pas et lui fait un hochement de tête pour lui dire d'y aller. Je m'installe sur son canapé et souffle un bon coup. Le silence ça fait tellement de bien je me sens soulagé d'un poids. Je me sentais bien mais d'un seul coup des cris se firent entendre. J'arrive à entendre des brides de conversation.

-  Cass....elle.... Dégage.....sinon....finis

Non mais attend je rêve il lui pose un dilemme !? Quel genre de trou duc fait ça même ?

- Non....peut....s'il te plaît...je reviens.

Des pats rapide se firent entendre et ma copine s'arrête devant moi. Son mascara à couler le long de ces joues lui fesait ainsi des yeux de panda.

Elle me regarde avec des yeux suppliant. Je compris assez vite qu'elle voulais que je parte qu'elle idée aussi moi qui espérais qu'elle allait me choisir. Qui voudra de moi de toute façons je suis sale et une putain de bonnes à rien. Et maintenant je dois rentrer chez moi... Je pris vite mes affaires afin d'arrêter de voir son regard désoler. Je la regarde en lui montrant toute ma déception face à ce renvoie.

- désolé...

Je me contente d'un a demain un peu sec et je pars en direction de ma moto. Un long souffle sort de ma bouche et je réalise soudain que je vais devoir rentrer chez moi et expliquer à mon père pourquoi je suis rentré si tard...Mon Dieu non je ne pourrais pas. Mais c'est pas comme si j'avais d'autre choix.

Ma moto me conduis devant chez moi mais mon cœur refuse d'y entrer sachant pertinemment ce qui vas ce passer une fois entrer. Tous ça pour ça ...

Ma moto garé mon casque dans une main je m'apprête à rentrer dans l'enfer qui est ma maison le soir....
.............................................................................J'espère que vous avez réussi à comprendre ce chapitre et que celui-ci vous a tous de même plus.

Deux sur la routeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant