Chapitre 2

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Mes foulés s'enchaînent presque par automatisme

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Mes foulés s'enchaînent presque par automatisme. Je ne pourrai, au grand jamais, me passer de mon footing matinal. Toutefois, je ne parviens à me focaliser uniquement sur ma course. Mes pensées s'égarent malgré moi. La fin de semaine pointe le bout de son nez. Pourtant, je n'ai toujours pas eu la perturbation passagère annoncer. Mes prunelles fixent mes baskets. J'avance à l'aveugle, porter par l'habitude de mon trajet. Aurait-il une erreur de timing ? Ai-je mal interprété ? Après tout, les tirages ne sont pas toujours fiables. Je me fis peut-être trop à ce genre de chose.

Brusquement, je ne parviens plus à réfléchir. Ma tête semble avoir percuter quelque chose. Mes baskets glissent sur le gravier. Un liquide chaud me coule sur la tête. Je ne peux me retenir de crier. Je suis complétement désorienter par le coup que j'ai pris sur la tête. Je sens mon corps partir en arrière. Des doigts me serrent le poignet et me tire en avant. Mais mon manque d'équilibre à raison de moi. Je parviens seulement à poser mes mains devant mon visage pour éviter à mon crâne de percuter le sol. Une douleur lancinante sur mon poignet droit me fait grimacer.

- Vous ne pouvez pas regarder où vous aller !

Je sursaute à l'entente de cette voix. Je redresse mes prunelles vers son origine. Un homme se redresse du sol en époussetant ses vêtements. Visiblement, c'est lui que je viens de percuter et de précipiter dans ma chute. Mais c'est aussi lui qui m'a renversé son café brulant sur la tête. L'odeur de caféine imbibe mes narines. Mes cheveux en ont encore des traces qui dégouline au compte-goutte sur mon ensemble de sport jusqu'à mes baskets. En salissant mon outil de travail, il signe son arrêt de mort.

Je fronce soudainement les paupières. Je le dévisage en me redressant à mon tour. Je me préoccupe peu des saletés présentes sur ma combinaison de sport. Au point où j'en suis. Toute mon attention est portée sur lui. Des mèches blondes sont soigneusement camouflées sous un chapeau de style cow-boy qu'il replace sur son crâne. Il est habillé majoritairement de noir, y compris sont long manteau de cuir. Il porte une moustache entretenue et taillée. Ses prunelles onyx me jauge de haut en bas. Je dresse un sourcil. Il sort d'où ce type ? Il s'est trompé d'époque ou quoi ? On le croirait sorti tout droit de la dernière production western de Spaghetti*.

- Je vous demande pardon ? C'est vous qui m'a aspergé de votre caféine !

- C'est la meilleure. Ça ne serait pas arriver si vous ne m'étiez pas rentrer dedans d'abord.

- Vous n'avez cas pas être sur mon chemin.

- Central Park est à tout le monde que je sache. Vous aviez cas plutôt lever vos yeux de vos chaussures !

Il marque un point. Je sais que je suis en tort dans un sens. Mais pour rien au monde je lui laisserai avoir le dernier mot. Blessé dans mon égo, je lui hurle à la figure.

- Et puis merde, retourner dans votre troue pommer avec vos chevaux et vos vaches, et venez plus emmerder des citadins honnêtes qui font leur footing du matin.

Faux Départ [The Queen's Gambit]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant