𝙎𝙮𝙖𝙮𝙫𝙞... ¹⁸

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♡⋆.* 𝙉𝙀𝙏𝙀𝙔𝘼𝙈 : ♡⋆.*

Je m'empresse de rejoindre mes parents qui se trouvent au centre du village, près du grand feu. J'arrive à bout de souffle devant tout le clan qui c'est regroupé.

Plusieurs guerriers se sont également rassemblés aux côtés de ma famille. Ma mère, qui m'aperçoit arriver, se précipite pour me prendre dans ses bras, suivis de près par Tuk' et Kiri.

- Bon Dieu Neteyam que s'est-il passé ?!

Mon père me regarde effaré, tandis que Kiri m'analyse sous toutes mes coutures, accompagnée de près par ma mère afin de s'assurer que je n'ai rien.

- Nous avons rencontré un problème dans la forêt...

- Neteyam, je t'avais expressément demandé de la ramener en un seul morceau. Tu as failli à ta tâche, fils. Ce n'est pas possible...

Je me sens mal et en colère contre cet homme qui devrait me prendre dans ses bras, au lieu de m'en vouloir après avoir disparu toute une journée. Nous avons failli mourir et tout ce qu'il trouve à me dire, c'est que je n'ai pas tenu correctement mon rôle alors qu'il sait pertinemment que j'en suis déjà parfaitement conscient et que je m'en veux bien assez pour cela...

- Où est-elle ?

Me demande ma mère, visiblement inquiète pour Hannah. Je baisse mon regard sur elle, étonné qu'elle lui accorde de l'intérêt dans ce sens.

Elle l'aime bien finalement, elle ne veut juste pas se l'avouer.

- Je lui ai demandé d'aller voir Ahmul et Mo'at, Lo'ak l'accompagne.

- Explique-moi tout de suite. Que s'est-il produit au juste ? Une journée entière Neteyam ! Te rends-tu compte dans quel état de panique, nous étions...?

- Papa... Enfin monsieur, le Zomìawi est revenu...

- QUOI ?! ZOMÌAWI ?!

- QUOI ?

- LE ZOMÌAWI ?!

S'exclament en cœur tous les Na'vis à proximités qui nous regardent interloqués et apeurés par cette nouvelle.

- Vous vous êtes fait poursuivre par Zomìawi  ?

- Je pensais qu'il avait quitté la forêt depuis plusieurs centaines d'années ! Renchérit Kiri.

- C'est ce que je croyais aussi...

- Comment avez-vous survécu ? Je n'y crois pas Neteyam... C'est la deuxième fois en un mois que tu joues ainsi avec ta vie. Qu'est-ce qu'il t'arrive à la fin ? Je ne t'ai jamais vu ainsi ! N'as-tu pas retenu ce que je t'ai dit la dernière fois ? Tu vas finir par avoir ma mort sur la conscience à ce rythme-là !

Ma mère me regarde. Elle a troqué son regard paniqué pour celui de la colère et son ton accusateur, que je commence à connaître par cœur, me frappe de plein fouet.

Au même instant, j'aperçois mon père s'approcher rapidement. Il vient alors me prendre par l'épaule de façon à nous écarter du reste de la foule. Il ne souhaite pas afficher cette scène de ménage aux yeux des Omaticayas et préfère m'extirper des griffes de ma mère avant qu'elle ne dérape complètement devant tout le peuple.

Il regarde rapidement derrière lui et fait signe de nous laisser tous les deux avant de venir me demander sèchement :

- Raconte-moi. Vite.

𝐂𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐩𝐥𝐚𝐧𝐞̀𝐭𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐚 𝐭𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant