Prologue

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Un premier coup sur le ventre, un autre sur le visage,  sa ne s'arrête plus.

Tiens encore, juste un petit peu, il va bientôt s'arrêter.

Un pincement par là , un pincement sur le seins, puis un gros pincement sur le coeur.

moi:Tu as finis?Tu me fais mal.

lui:Arrête d'abuser, tu ne m'aime pas c'est sa?

moi:Si je t'aime, je suis désolé.

lui:Tu me soûle à te plaindre à chaque fois, la prochaine fois, quand j'irais vers une femme ne te plaint pas.

moi:Non je suis désolé vraiment, je ne t'arrêterai plus, pardon.

Il me sourit, puis continue à me touchée, à se frotter contre moi, à me tripoter, à me suçoter, à m'embrasser.

Il continue de faire semblant de ne pas voir mes larmes, il se contente de garder son sourire, et moi?J'essaie de lui rendre son sourire, d'essuyer mes larmes discrètement.J'essaie de faire abstraction à sa violence et à la douleur que je ressens, que ce soit physiquement ou mentalement.

Tans qu'il reste avec moi, sa me vas, ce n'est pas grave.

Ma fille, ce n'est pas normal, fuis loin de  cet homme

Mon papa me dirait sa, si il serait encore en vie.

Je veux fuir papa, mais tu n'es plus là, il me reste que cet homme

Je te vois de là ou je suis, je suis déçu ma fille, je te pensais plus forte que ça

Excuse moi papa, je suis faible, j'ai besoin de lui

lui:Ohh, tu m'écoutes ou pas?

moi:Désolé Karim, j'étais ailleurs, tu me disais quoi?

Karim:Tu veux toujours pas passer à l'acte?

moi:Non, pas aujourd'hui, s'il te plaît.

Karim:Tu me casse les couilles, je vais partir, même pas capable de faire ton job de copine.

moi:Désolé, ne pars pas s'il te plaît, me laisse pas.

Karim:Non, je vais rejoindre des amis, je reviendrai demain.Si tu continue à refuser, je partirais et pour toujours Rania.

moi:Bientôt Karim, promis.

Karim:Ouais c'est sa, allez bonne nuit, je t'aime.

moi:Je t'aime aussi, bonne nuit.

Enfin, c'est finis pour aujourd'hui.

Je me suis précipitée de me lever malgré les douleurs avec l'intention de me doucher mais mon reflet sur le miroir m'arrêta.

Je ne suis pas étonné, sa finit toujours comme sa.Des bleu, des traces, et du sang séché.

Sa lui arrive d'avoir des pulsions de violences, ce n'est rien de graves.

Je m'écroule sur le sol, face au miroir qui me montre la réalité malgré mes maintes tentatives de la fuir.Je prends ce briquet qui m'aide à oublier cette douleur, je l'allume, puis je fais ma routine du soir.

aïe

Je suis dépendante d'un malade mental, je le sais, l'amour ne ma pas rendue aveugle mais, j'ai besoin de lui, je vis pour lui.Sans lui je ne suis personne.

Rania sans Karim n'est personne

Dis pas sa ma fille, je t'en pris...

L'amour sans pitiéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant