13h08, me voila à ma troisième tentative d'évasion. les cachés de somnifères commençaient à faire leur effet, ma vision était trouble et mes sens s'éteignaient à petit feu. J'essayais en vain d'attraper cette lettre que j'avais écrite juste avant de commettre l'irréparable. Mon bras se faisait lourd, mais je n'abandonne pas mes efforts. À quelques centimètres du papier, ma main lâcha brusquement faisant tomber les deux boîtes de médoc vides que je venais d'inhaler.
Les minutes passaient lentement, ces derniers instants de souffrances, je voulais m'évader et j'y arriverais, maudit soit la personne qui tentera de me sauver et me garder éveillé dans cet enfer qu'est ma vie. Mon poux se faisait de plus en plus faible, à cette idée, un petit sourire incurva le coin de mes lèvres, ça y est, j'y étais presque.. Le corps tremblant, des larmes dévalèrent le long de mes joues, et un dernier souvenir vint perturber ma vision, ces visages, si beau, si souriant, ces rires euphoriques qui résonnaient ci fort dans mes oreilles, je vais les rejoindre, ma famille..
Une substance étrange passa la barrière de ma bouche, mon corps était douloureux, je sentais chacun de mes organes me crier sa colère. Encore une fois j'avais été lâche, lâche envers moi même, lâche envers mon corps qui avait subit chacune de mes veines tentatives, mais cette fois-ci s'en est finit et pour toujours.
L'âme aussi légère qu'une feuille, je m'envola vers un monde qui m'était encore inconnu, mon corps était désormais inerte de vie, je le voyais sur ce lit, je le voyais, oui je me voyais, ce visage si fade, si triste et ce corps si frêle, j'abandonne la partie.
Mon seigneur m'appel, lui qui ma tant éprouvé, j'ai été lâche, j'ai failli à ma mission, que va t-il penser de moi? m'accueillera t-il dans son vaste paradis? moi qui est commis la pire des erreurs. Trop tard pour penser à tout cela, oui trop tard, car le mal est fait.
Mon âme heurta à plein fouet une lumière aveuglante, l'amertume de mes discisions pesait sur ma légèreté, suis-je en train de regretter ? Mon âme me cria sa peur, et me désorienta vers une ombre, un puit de noirceur, la lumière si étincelante perdit en éclat jusqu'à éclairer très faiblement le néant dans lequel je me trouvais, une voix stridente m'attira vers les bas fonds des ténèbres.
"Allah pardonne moi, j'ai été égoïste et injuste, je t'en supplie pardonne moi, si tu me laisse une dernière chance je changerais la donne, ne m'abandonne pas."
La douleur est un sentiment éphémère, la vie ne dure qu'un temps, et le destin d'Allah est irrévocable. Alors, qui somme nous pour éteindre l'étincelle de nos cœur ? Qui sommes nous pour mettre fin à nos épreuves ? qui sommes nous pour décider de notre sors? Ne nous à t-il pas fait descendre le noble Coran ? Ne nous à t-il pas prouver son amour ? Ne nous à t-il pas avertit et conseillé la patiente ? Après chaque malheur se trouve un bonheur, pas vrai? Et comme le dit le fameux proverbe, après la tempête viens le beau temps, alors toi qui m'écoute, vie, dance, crie, aime, déteste, souffre, souri, mange, parle, rie, pleure, mais ne soit jamais la cause de ta mort.
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𝐑𝐞̂𝐯𝐞 𝐒𝐢𝐧𝐚, 𝐞𝐭 𝐧𝐞 𝐭'𝐚𝐫𝐫𝐞̂𝐭𝐞 𝐣𝐚𝐦𝐚𝐢𝐬.
General FictionPROLOGUE: Lui-"Rêve Sina, et ne t'arrête jamais, vole comme un papillon, fuit" Susurra ce dernier à mon oreille, ses grandes mains m'enveloppaient avec douceur et réconfort. -"J'ai peur de m'envoler Reda, et si tout s'effondrait ?" Lançais-je tout e...