Lyne

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Comme prévue, les colosses qui servent d'agents de sécurité m'ont accompagné et jeté comme une moins que rien dans cette chambre qui est mienne depuis 1 mois déjà. Cette pièce qui m'a vue périr, souffrir et martyrisée.

Elle est vide, le reflet de mon âme. Seul deux petits lits et un meuble y figure. Les fenêtres sont petites, tellement petite que tout parait étouffé par l'obscurité qui y règne. Ma voisine de chambre est assise par terre, un pied enroulé autour de sa tête. Elle me lance un regard dénué de toute émotion, elle a été diagnostiqué schizophrène et bipolaire, et cela fait maintenant 2 ans qu'elle est ici. Elle n'a que 17 ans, et pourtant, elle est détruite de l'intérieur, bouffé par tous ses vieux démons qui la hante chaque jour un peu plus.

Après m'avoir jeté au sol, l'un des deux agents attrapa d'une poigné de main mes cheveux, tout en exerçant une forte pression dessus.

agent: Tiens toi prête à recevoir une visite du directeur et ne crois pas qu'il restera les bras croisés tu mérite de croupir ici toute ta vie.

moi: lâche moi !

Ma respiration se faisait rapide tant la douleur de son geste m'assaillait. Je n'avais qu'une envie, lui mordre la main jusqu'à ce qu'elle tombe à même le sol. Ma haine était tellement puissante que j'aurais pu sans aucun doute brûler ce maudit hôpital après avoir soigneusement poignardé chacun des membres du personnel. Mes idées étaient sombres je vous l'accorde, mes mon cœur, lui, n'éprouvait aucun regret à imaginer toutes ces horreurs.

agent 2: tu recevras peut être une de mes visite si tu restes sage, j'aimerais m'occuper de ce jolie petit cul si tu vois ce que je veux dire.

il me regardait tout en léchant lentement ses lèvre, c'était à vomir.

moi: commence déjà par arrêter d'utiliser la merde de ton collègue en guise de dentifrice et on en reparlera.

Son regard pervertit devint instantanément noir, et ses muscles se crispèrent faisant apparaitre des veines un peu partout sur son corps. Oups, ça ne lui à pas plus.

Lyne: Bon c'est pas que j'vous aime pas, mais comme vous le voyez, je suis en pleine séance de yoga, donc vous serez gentil j'ai besoin de calme. En d'autre terme: bele3 foumouk. C'est Sina qui m'a appris, et j'peux vous dire que c'est tout sauf une injure.

A cette instant précis, je ne pus contenir mon rire qui résonna fort dans la pièce. Elle est vraiment folle cette enfant. L'agent qui tenait jusqu'à présent ma tignasse augmenta la pression de sa poigne, mon rire s'arrêta net pour laissé place à une grimace et un gémissement de douleur, sans oublier les injures que je profanais à son égard. Quel bel enfoiré, je suis sure qu'à cause de lui j'aurais un jolie trou sur la tête, la panoplie parfaite de la timbré de service, et au stade où j'en suis, me direz vous, ça n'a plus vraiment d'importance.

agent: bande de p'tites salopes !

Lyne: Bon, tu vas la lâcher oui? Si tu le fais pas, j'me chargerais de t'amputer la main.

Il partit dans un fou rire incontrôlable, comme ci ce qu'il venait d'entendre n'était que foutaise et enfantillage. Pourtant, Lyne n'avait pas l'air de rigoler, le sérieux qu'elle dégageait me donna des frissons.

agent: t'as entendu ça, math ? Elle me menace! Ouhhh j'ai peur !!

Et pour la deuxième fois, son rire résonna, et aussi diabolique qu'il puisse être, il me fit rager au plus haut point. Lyne, attaque baby !

Lyne: considère ça comme une promesse, j'suis pas du genre à parler dans le vent, si tu voix ce que j'veux dire.

Elle se leva de sa position de yoga et s'approcha dangereusement de nous, son regard était joueur, elle ne cillait pas une seule fois des yeux. Sa démarche était lente mais tellement menaçante, qu'en un rien de temps, elle se trouva postiché face à celui qui me martyrisait le crâne. Son ora destructrice avait pris possession de l'air qui rodait autour de nous. En un rien de temps, une lame aiguisé se retrouva positionné au dessus de cette main qui ne voulait me lâcher. Les deux colosses ouvrirent grand leur bouche, choqué par celle qu'ils avaient tant sous estimé et moqués il y a quelques instants. Un silence de sourd se faisait entendre, tandis qu'elle les dévisageait, un grand sourire au bout des lèvres. En quelques mots, elle était terrifiante.

Lyne: "ouhhh j'ai peur" bah c'est qu'il se chie dans le froque hulk.

agent: c'est bon je vais la lâcher, retire ce couteau de ma main.

Lyne: t'es même pas un peu polis, tu me donne encore plus envie de voir ton jolie sang couler, j'me demande quel goût il a, sucré ou peu être salé?

Elle se lécha les lèvres comme tenté par ce qu'elle pourrait faire munit de cette arme blanche. Elle le regardait intensément tout en appuyant un peu plus sur son poigné, la lame rentrait dans sa peau avec lenteur et insistance.

agent: PARDON C'EST BON ARRETE !

La peur se lisait sur son visage mais cela n'empêcha pas Lyne de rire de plus belle, d'un rire tout à fait sordide. Les secondes paraissaient longues, jusqu'à ce qu'elle décide de se retirer brutalement de lui, provoquant un souffle de soulagement à l'agent. Ce dernier retira sa main de moi et je m'empressa de masser mon cuir chevelu qui me brûlait à en mourir !

moi: Enfoiré de merde! dernière fois tu poses tes sales mains sur moi.

agent: tu vas faire quoi si..

Il n'eu même pas le temps de finir sa phrase, qu'il reçu le point de Lyne en pleine face, la brutalité de ce geste l'avait quasiment assommé, ces jambes bougeaient comme ci elles voulaient céder à son poids.

Lyne: bon ça commence à faire beaucoup vous trouvez pas ? Mais vous savez quoi? j'vais compter jusqu'à 3, si vous n'êtes pas sortit d'ici là, j'utiliserais ce magnifique jouet que je n'ai pas encore eu l'occasion de tester, et sans vous mentir, je rêve depuis 1 semaine de le planter dans un ventre, ou non encore mieux, dans des yeux !

A peine avait elle finit son discours, qu'ils avaient déjà déserté la pièce, c'est bien ce que je pensais d'eux, des hommes sans dignité.

moi: J'te jure Lyne que j'vais tous les buter ! J'EN PEU PLUS DE CETTE HOSTO DE MERDE !

Lyne: How tout doux ! Calme toi !

Mon cœur battait extrêmement fort, et des larmes menaçaient de couler tant la douleur que j'éprouvais devenais dur à supporter. J'étais arrivé à un stade de ma vie où la misère était à son paroxysme, oui la misère, ci ce n'est plus. Lyne s'approcha de moi, tentant de me calmer. On a beau dire ce que l'on veut d'elle, mais on ne lui enlèvera jamais son cœur, car oui, elle en a un. Mais ils préfèrent l'a faire passer pour un monstre. Ses troubles la trahisse quelques fois, mais dans cet asile de fou c'est bien la seule en qui il reste encore un peu d'humanité.

𝐑𝐞̂𝐯𝐞 𝐒𝐢𝐧𝐚, 𝐞𝐭 𝐧𝐞 𝐭'𝐚𝐫𝐫𝐞̂𝐭𝐞 𝐣𝐚𝐦𝐚𝐢𝐬.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant