PROLOGUE:
Lui-"Rêve Sina, et ne t'arrête jamais, vole comme un papillon, fuit" Susurra ce dernier à mon oreille, ses grandes mains m'enveloppaient avec douceur et réconfort.
-"J'ai peur de m'envoler Reda, et si tout s'effondrait ?" Lançais-je tout e...
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Bonne lecture mes vies 🤍
..: SINA FAIT PAS ÇA !! Cria derrière moi cette voix tremblante.
moi: T'APPROCHE PAS OÙ JE SAUTE ! M'écriais-je à mon tours.
Les larmes floutaient ma vu, et ma respiration se faisait difficile tant l'adrénaline vibrait dans mon corps.
Cela fait plus de 20 min que je suis sur le toit de ce bâtiment abandonné, mes pieds menaçaient de faire un pas en avant, le pas de trop. La hauteur ne m'effraie pas, bien au contraire elle me tente.
Les lumières de la ville m'éblouissaient tandis que les sirènes des policiers et ambulanciers résonnaient dans le quartier. Sans doute viennent-ils à mon secours? mais c'est trop tard les dés sont lancés, et il est hors de question que je recule. Ma décision était prise et personne ne m'empêchera d'assouvir mes envies suicidaires. Il est impossible de réanimer ce cœur meurtrit, impossible de recoller les morceaux cassés.
..: Sina, je t'en supplie, pour l'amour du ciel ne fais pas ça. Me supplia cette voix anéantie.
Elle avait tant de mal à parler, les larmes et les spasmes avaient pris contrôle de son corps.
tremblante, je pivota légèrement ma tête vers elle pour l'observer une dernière fois. Son regard rencontra le mien que je peinais à soutenir tant la tristesse que j'y lisais me perforait.
..: t'as pensé à Reda ?
moi: TA GUEULE
..: pense au moins à lui, je sais pas, pense à moi TU PEUX PAS FAIRE ÇA, TU M'A PROMIS QUE JAMAIS TU M'ABANDONERAIS ! S'écria-elle hystérique.
Mon pied se leva automatiquement rencontrant le vide, mon équilibre était désormais hors de contrôle, il a fallut que j'écarte les bras pour stabiliser mon poids.
Mes reniflements étaient bruyants et mes larmes sanglantes, je n'arrivais plus à contenir la peine qui me consumait. Mes démons me chuchotaient d'en finir maintenant, mais ma conscience, elle, me susurrait de prendre du recul sur la situation. Mon esprit était enfouit dans ce tourbillon infernal qu'était ma vie et mes pensés s'actionnèrent soudainement me renvoyant dans le passé. le regard dans le vide, de nombreux flashbacks surgissent. La nostalgie avait pris possessions de mon âme tourmenté, au point de ne plus remarquer ce qui m'entourais, pas même les policiers qui venaient tout juste de se garer devant la tour.
policier: mademoiselle du calme, reculez de la bordure ! Dit l'officier tout en faisant des mouvements avec ses mains m'intimant à reculer.
moi: NON ! M'exclamais-je borné.
policier: s'il vous plaît, faites cet effort et tout ira bien ! Continua ce dernier, plein d'espoir.
moi: C'EST DES FOUTAISES ÇA, VOUS DITES TOUS LA MÊME CHOSE. Répondis-je.
policier: écoutez, je vous promet que tout se passera bien d'accord ? Dit-il tout en le souriant tendrement.
moi: NON BORDEL, RIEN SE PASSERA BIEN, JE SUIS PUTAIN DE MORTE VOUS COMPRENEZ ÇA !
Mon corps devenait fébrile, je sentais ma fin approcher. J'était fasse au vide tel une feuille sans vie, un petit coup de vent et le sol serait ma prochaine destination. Le bitume que je ne connaissais que trop bien..
Vous devez surement vous questionner, vous faire milles scénario sur le pourquoi du comment je me retrouve a vouloir me foutre en l'air, si seulement ma vie n'avait pas été un cauchemar.
Quand vous êtes premier spectateur de votre chute, l'unique personne à pouvoir vous tirez d'affaire, c'est vous même. Cette phrase tournait en boucle dans ma tête, si seulement elle disait vrai..
