Quand le passé nous rattrape.

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Lyne caressait mes cheveux avec douceur et délicatesse tandis que j'essayais de me détendre avant l'arrivé du directeur, une visite qui promet d'être dévastatrice, comme toutes les autres qui ont précédés

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Lyne caressait mes cheveux avec douceur et délicatesse tandis que j'essayais de me détendre avant l'arrivé du directeur, une visite qui promet d'être dévastatrice, comme toutes les autres qui ont précédés.

Aucune de nous deux ne parlait, bien trop occupé à ruminer chacune de notre côté. Le silence devenait troublant, et les pensés bruyantes, jusqu'à ce moment où elle décida de cassé cette bulle de réflexion intense qui nous entourait.

Elle: il est venu te voir ce matin? dit-elle hésitante

Son regard était fuyant, elle savait que cette question était risqué, et pourtant, elle a osé. Comme ci cette fois, ma réaction serait la bonne, comme ci cette fois, je ne serais pas touché, comme ci cette fois était une exception aux autres. Je savais qu'elle regrettait au moment où ses yeux ont croisés les miens.

Moi: Tu connais très bien la réponse Lyne alors pourquoi t'ouvres ta gueule?

Mon ton était froid et tranchant et mon regard, lui, était meurtrit. elle baissa les yeux comme désolé de ce qu'elle venait de m'infliger.

Elle: Je..

Moi: NON la coupais je brutalement  tu sais très bien qu'il ne reviendra plus, tu sais très bien qu'il est passé à autre chose, il m'a abandonné tu comprend ça?

Ma vue se floutait, et mon cœur se serrait d'amertume.

Elle: Je suis désolé j'aurais pas du.

Moi: Tu sais que j'aime pas en parler et pourtant tu forces, j'te comprends pas.

Elle: Je suis chiante j'te l'accorde mais..

Moi: y'a pas de mais, Lyne, t'es chiante.

Elle: Désolé.

Elle me pris soudainement dans ses bras serrant fort son étreinte contre moi, mes bras étaient ballants, mais je ne pu m'empêcher de la serrer à mon tour. Elle est maladroite je vous l'accorde mais je ne peux pas lui en vouloir, après tout, c'est ma seule famille, la seule jusqu'à présent qui me considère réellement.

Je ne bougeais plus comme paralysé par tous ces souvenirs, mon regard vide fixait un point lointain, je repensais à ses beaux yeux, son sourire, et une larme s'écoula lentement le long de ma joue. Sentant son tee-shirt s'humidifier, elle me lâchât aussitôt pour faire face à mon visage. J'avais tellement honte de pleurer comme une moins que rien, d'un mouvement rapide je porta ma manche à mon visage pour effacer ces traces qui n'étaient rien d'autre que des traces de faiblesses. Mais trop tard, elle le savait, elle les avait vues. Son regard changea aussitôt d'expression, je pouvais y lire de l'inquiétude, elle qui cachait si bien ses émotions.

Elle: Sina, te mets pas dans cet état s'il te plait dit-elle d'un regard presque suppliant.

Moi: C'est encore douloureux pour moi tu sais, mais t'en fais pas tout s'oublie un jour, le temps repart. répliquais-je amèrement.

𝐑𝐞̂𝐯𝐞 𝐒𝐢𝐧𝐚, 𝐞𝐭 𝐧𝐞 𝐭'𝐚𝐫𝐫𝐞̂𝐭𝐞 𝐣𝐚𝐦𝐚𝐢𝐬.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant