Chapitre 11

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Attention chapitre un peu violent et assez dur ! Si vous ne voulez pas le lire envoyer moi un message pour que je vous dise ce qu'il se passe dedans ! ⚠

Je contemple l'angle bizarre que forme le bras droit de mon agresseur.
Il m'a attaqué alors que je rentrai chez moi plus tôt que d'habitude, les cours de l'après-midi ayant été annulé.
Mais il ne m'a pas surprit. Ça devait arrivé, il a juste choisi le mauvais jour : je suis de la pire humeur qui soit !

Johanne a pourri ma matinée en essayant de m'humilier, chance pour elle qu'elle soit une fille sinon elle aurait fini comme le monsieur devant moi.

Il est face contre terre dans mon hall d'entrée et se tord de douleur tandis que j'exerce une légère pression sur la fracture à son avant-bras. Je suis assise sur son dos et de ma main libre j'enfonce le canon de mon Firestar dans ses côtes.
En temps normal j'aurai déjà du contacter un agent “de nettoyage ” -comme je les appelle-. Mais je me sens d'humeur joueuse. Je donne un violent coup dans la tempe de l'homme pour l'assommer, me lève et referme la porte de la maison.
Au bout de quelques minutes il se réveille attaché à une chaise au milieu d'une cave mal éclairée : la mienne. Je sors de l'ombre et sur mon visage s'étire un sourire cruel.

-Alors, quel est ton nom ?

Il me regarde avec incompréhension, déglutit et répond d'une voix un peu tremblotante :

-Henri, je m'appelle Henri Mills...
-Bien Henri, tu as déjà compris le principe. Je pose les questions tu réponds. Pas d'objections possible.

Il acquiesce et une lueur de doute passe dans ses yeux.

-De quoi doutes tu ? De ma capacité à avoir des réponses ? De l'heure à laquelle tu rentrera ce soir ? De la présence de ta femme à la maison ? Du bon sommeil de ton petit garçon ? Ou juste du fait de sortir vivant de cette maison ? De quoi doutes tu Henri ? Tu peux tout me dire.

Au fur et à mesure que je parle ses yeux s'écarquillent et ma voix se fait plus mielleuse, plus ensorcelante. La panique monte en lui et il commence à s'agiter. Je m'approche un peu plus encore et plonge mes yeux dans les siens. Je vois tout, je ressens tout. La moindre émotion par une couleur, la moindre pensée par une odeur, et à chaque battement de coeur le monde autour se dissout un peu plus.
La question se formule dans le noir et c'est une voix différente de la mienne qui la prononce :

-Qui suis-je ?

Le souffle d'Henri s'accélère et il tourne la tête vers tout les côtés pensant trouver une issue. Je prends sa mâchoire entre mes doigts et secoue la tête en soupirant.

-Tut-Tut ! N'y pense pas, cette porte donne à une chambre froide pas à une sortie.

Il tente de se dégager mais d'un coup sec je plante un couteau sur le dessus de sa main droite. Il hurle et agrippe de son bras valide l'accoudoir à s'en faire blanchir les jointures des doigts.

-Je vais te laisser mijoter un peu d'accord ? Je reviens plus tard, et j'espère que tu auras la réponse à ma question.

Je colle un morceau de scotch sur sa bouche et me retourne pour partir. Au dernier moment je dis d'une voix lasse et détachée :

-C'est pour toi que j'espère Henri...

Sombre HybrideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant